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Féminines - Benstiti "sera reçu mardi par ses dirigeants" et "ne devrait pas être reconduit" selon L'Equipe

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Benstiti : « Le PSG est un club que je n’oublierais pas »

Farid Benstiti est arrivé au club en 2012 pour prendre en charge la section féminine du Paris Saint-Germain. Il en repart à l’issue de cette saison avec le goût amer de n’avoir remporté aucun titre comme il l’a confié sur le site officiel du club. 

« Le Paris Saint-Germain est un club que je n’oublierai pas. Je tiens à remercier Philippe Boindrieux et Jean-Claude Blanc qui m’ont soutenu et qui savent la difficulté qu’il y avait à professionnaliser cette équipe féminine. Je pars donc avec le sourire, et avec simplement la frustration de ne pas avoir remporté de titre. »

A son arrivée, le chantier était grand. L’équipe entre dans l’ère de la professionnalisation. Une volonté des nouveaux propriétaires qataris pour faire rayonner le club à travers ses diverses sections.

Mais, jusqu’à maintenant, le PSG n’aura jamais été en capacité de troubler l’ultra domination lyonnaise. Sauf peut-être l’an passé en Ligue des Champions en réalisant l’exploit de sortir les Rhodaniennes et de se qualifier en finale. Mais, quand le titre n’est pas au bout …

En effet, depuis l’arrivée de Benstiti à la tête de l’équipe, le club de la capitale a terminé tous les championnats à la seconde place. Toujours dans l’ombre des joueuses de l’Olympique Lyonnais. Autrement, elles n’ont joué qu’une seule finale de Coupe de France en 2014.

Certes, le travail réalisé pour professionnaliser cette équipe a été énorme et ce n’est pas tâche aisée. Mais, par rapport aux investissements et aux recrutements, on pouvait espérer mieux de cette collaboration. D’autant que les relations avec certaines joueuses ont été fortement détériorées au cours de cette dernière saison.

Benstiti s’en va et ne laissera pas une trace indélébile dans l’histoire de cette section féminine du PSG. Bien qu’il eut été le premier de l’ère professionnelle. Les départs de nombreuses joueuses cadres (Houara D’Hommeaux, Seger, Hamraoui qui partent à Lyon) laissent un chantier considérable au futur technicien des Rouge et Bleu.

 

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