Féminines – Lair « Notre objectif est de finir le plus haut possible » et loin de Charléty

Après s’être rassuré en se qualifiant pour les 8e de finale de la Ligue des Champions face à Lillestrøm cette semaine, le Paris Saint Germain ne voulait pas laisser s’échapper Lyon et Montpellier, et devait impérativement l’emporter face à une équipe de Rodez qui restait sur une très lourde défaite. Finalement, les Parisiennes s’imposent 4-0 à domicile, sans briller particulièrement.

C’est un entraîneur du PSG heureux qui est interrogé par le journal Le Parisien. Patrice Lair évoque ainsi cette semaine longue et éprouvante mais parle également de sa nouvelle vie parisienne.

« Je pense d’abord à la semaine qui a été bonne. Ce n’était pas évident de relever tous les challenges dont la Ligue des Champions avec un match énorme réalisé par mes joueuses et une grosse dépense aussi bien mentale que physique. Je voulais qu’on gagne sans prendre de but. J’aime bien avoir une défense imperméable. »

A l’occasion de la 5e journée de Division 1 féminine, l’entraîneur francilien a choisi de ne pas opérer de grands changements dans son équipe. Lair justifie cette décision en évoquant le nombre limité de joueuses dont il dispose actuellement.

« Aujourd’hui, je n’ai pas l’effectif que j’avais à Lyon pour pouvoir faire tourner. Tout le monde était fatigué mais je devais leur impulser une motivation pour gagner sans prendre de but. On l’a fait, c’est bien ! On va se renforcer car le groupe est un peu juste. Si on peut avoir 2-3 joueuses, on pourra aller chercher les équipes qui sont au-dessus de nous, à savoir Montpellier et Lyon. »

Il est demandé à Patrice Lair son sentiment sur la qualification acquise face aux Norvégiennes de Lillestrøm. L’on se souvient que les Parisiennes avaient été défaites 3-1 à l’aller et qu’au retour, elle ont réussi à s’imposer 4-1. Une victoire notamment impulsée par une grande Cristiane.

« C’est plus facile de fédérer un groupe après une victoire avec un tel retournement de situation. Ensuite, on peut demander beaucoup de choses à son équipe. »

Le journaliste l’interroge sur sa nouvelle à Paris. L’ancien entraîneur de l’Olympique lyonnais confie d’abord son appréhension. Celui-ci ne souhaitait pas immédiatement retourner dans un club féminin puis certaines joueuses lui ont donné l’envie de s’y replonger. Un point noir subsiste tout de même, celui du stade. Lair l’a répété à de nombreuses reprises, Charléty ne convient pas pour une rencontre de foot, les spectateurs sont beaucoup trop éloignés du terrain.

« J’avais un peu peur de la ville de Paris mais je suis à Saint-Germain-en-Laye. Cela me va bien, c’est une petite ville, je peux me déplacer en bus et je suis près des supporteurs. Au départ, Je n’était pas 100 % motivé pour replonger dans le foot féminin mais les filles me donnent de l’envie. Mon souhait serait qu’on se rapproche du Camp des loges. J’ai du mal ici, à Charléty. Un match de foot se vit dans un stade à l’anglaise avec une certaine ambiance… Pas avec un terrain et une piste (d’athlétisme) autour. »

Le club de la capitale n’a pour l’instant commis aucune faute de parcours. Mais les échéances importantes vont bientôt arriver. Une première confrontation directe, face à Montpellier aura à la fin du mois d’octobre. Aussi, est-il demandé à Patrice Lair son avis sur ce match qui risque de conditionner grandement la fin de la première partie du championnat.

« Cela va faire un bon match. On doit encore progresser dans la maîtrise d’un match. Notre objectif est de finir le plus haut possible. Je n’aime pas être en-dessous de la 1re place… »

Après cette semaine éprouvante, les Parisiennes accueillent avec plaisir cette trêve internationale. Il faudra se préparer au mieux en vue du choc qui les attend à la reprise, le weekend du 30 octobre prochain, à Charléty face à Montpellier qu’elles talonne au classement.

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