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Ancien - Cayzac avoue avoir refusé un échange Ben Arfa/Rothen quand il était au PSG

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Anciens – Être président, c’est être « soumis à trois dictatures »

       Les joueurs et les entraîneurs, dans tous les sports, reçoivent des critiques de toutes parts, et c’est normal. C’est la partie la plus observable dans un club. Difficile de voir ce que fait vraiment le président et quelles sont les ficelles du métier. Alain Cayzac, ancien président du Paris Saint-Germain (de 2006 à 2008), est revenu sur les difficultés de ce poste dans L’Equipe.

« Un président est soumis à trois dictatures : la dictature du court terme, puisque l’environnement du club est plus intéressé à savoir qui jouera arrière droit plutôt qu’au plan à cinq ans préparé par le management ; la dictature des médias, qui relatent ses faits et gestes 24 sur 24 ; et, enfin, la dictature de l’opinion, qui souhaiterait que l’entraîneur soit viré après deux défaites et que le club recrute Messi et Ronaldo avec un budget annuel de 35 millions d’euros. Soyons donc indulgents avec ces patrons, qui, comme je l’ai vécu, ont 95 % d’emmerdes pour 5 % de plaisir. »

    Visiblement, A. Cayzac n’a pas spécialement apprécié son expérience au PSG. Cela explique en partie sa rapide démission. Ce poste est certainement plus stressant et difficile qu’il n’y paraît. Toutefois, il est un peu difficile de faire une généralité du pose de président. Chaque club a sa réalité, ses besoins et objectifs. Au PSG, la pression est toute particulière, notamment à l’époque de A. Cayzac.

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