Anciens

Anciens – Laurent Blanc explique ce qu’il veut pour revenir et son refus à la sélection des Etats-Unis

par
NicolasB
le 19 décembre 2017 à 00:00

Laurent Blanc, ancien sélectionneur de l’Équipe de France et entraîneur du Paris Saint-Germain (2013-2016), a accordé une interview au Parisien. Il a notamment expliqué pourquoi il n’a toujours pas repris du service plus d’un an après son limogeage du PSG, après lequel il voulait prendre une années sabbatique.

« Mon année sabbatique se prolonge ? Et ça m’a fait deux fois plus de bien. Ce n’est pas du dédain, mais j’ai refusé des sollicitations, en provenance de clubs étrangers. Personne ne m’a contacté en France.

Difficile de passer à autre chose après le PSG ? C’est vous qui le dites, mais je ne vous démentirai pas. Je suis même d’accord. Pour élargir ma réponse, je veux avoir un club en juin et pas en reprendre un en pleine saison. Et il y a une grosse dizaine de clubs qui pourraient m’intéresser, car ils auraient les moyens de faire des belles choses.

‘il faudra bien qu’un grand club s’intéresse à moi. Sinon, je me rendrai à l’évidence’

L’Italie, l’Angleterre ou l’Espagne, mes préférences ? Oui. L’Allemagne est un beau championnat, mais je ne parle pas cette langue. Manager est quelque chose de difficile quand on communique mal. Après, j’ai beau dire que je suis exigeant, il faudra bien qu’un grand club s’intéresse à moi. Sinon, je me rendrai à l’évidence et je songerai à autre chose.

Une sélection ? J’ai été sollicité (NDLR : par les Etats-Unis), mais pour une sélection, c’est non. Surtout quand ce n’est pas celle de son pays. Une sélection doit faire vibrer la fibre nationale. Donc, j’ai décliné. »

Ainsi, Blanc a bien reçu plusieurs propositions, mais rien n’était du niveau qu’il espère. Il faut dire que l’ancien coach parisien se montre très exigeant : un club de la haut sphère européenne et pas une arrivée en cours de saison. Comme il n’a pas été spécialement convaincant en Ligue des Champions, il risque de devoir attendre longtemps avant d’avoir l’offre tant espérée. Il en est d’ailleurs concscient et évoque le fait de rabaisser un peu ses espérances. Il devrait, d’après ses dires, patienter au moins jusqu’en juin prochain.

Quant à la sélection nationale, son choix est tout à fait compréhensible. C’est un univers différent du club et diriger l’équipe nationale d’un autre pays est quelque chose de très étrange. On n’y penserait pas pour les joueurs d’ailleurs.

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