Makélélé pointe du doigt l’obsession de la LDC et veut voir le PSG apprendre de ses erreurs

Au micro de Téléfoot, Claude Makélélé, actuellement en poste à la  tête de l’effectif de Eupen en Belgique, a été invité à donner son ressenti sur le compte de son ancienne équipe, le Paris Saint-Germain où il y a joué entre 2008 et 2011 avant d’être coach adjoint. Le tout, à ses yeux, est que le club de la capitale doit apprendre de ses erreurs et donc de cette fin d’exercice totalement ratée. 

“Le problème ce sont les objectifs. Dans le sens où on parle souvent de Champions League et des 3 titres. Cette année, ils ont fait que le championnat, mais il ne faut pas oublier que gagner le championnat c’est souvent difficile. Ils sont premiers avec le deuxième qui est très très loin.

Makélélé donne Chelsea comme exemple.

Une victoire sur les 7 derniers matchs ?

Il y a des saisons qui sont souvent difficiles. Le plus important c’est qu’ils apprennent de ces échecs-là. C’est ça le plus important. Des fois, cela met du temps. Il y a beaucoup d’exemples de clubs qui ont voulu…Chelsea a mis 10 ans. Ils ont eu le temps, il y a eu une colonne vertébrale du président, au directeur sportif et à l’entraîneur. A partir du moment où il y a aura le même discours, ça va mettre du temps, mais il y aura du positif à la fin.”, a expliqué Makélélé.

Man U comme tournant.

Ce samedi, le Paris Saint-Germain a une nouvelle fois proposé une prestation loin d’être à la hauteur de son statut en Ligue 1. Accrochés par l’OGC Nice à domicile, les hommes de Thomas Tuchel n’ont pas su faire mieux qu’un match nul devant leur public. Un match dans la lignée de cette fin de saison qui devient pénible.

Claude Makélélé a raison. La Ligue des Champions occupe bien trop de place dans la tête des Parisiens. La preuve, après l’élimination face à Man U, ils ont totalement perdu leur football et tout s’est délité par la suite. La série noire vécue par les joueurs du club de la capitale et cette finale perdue face à Rennes en sont la triste conséquence. La Ligue des Champions doit être ‘l’aboutissement d’un travail minutieux et bien orchestré et non la motivation principale d’un projet se basant uniquement sur elle. Il y a, depuis le 6 mars dernier, une trop grosse démobilisation qui ne devrait pas exister. Même sans enjeu, il y a un minimum syndical à offrir à ses supporters qui continuent, eux, à être présents malgré l’immense déception.

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