Alonzo « Le Parc des Princes ? Depuis le plan Leproux, tu as l’impression d’aller au théâtre »

Jérôme Alonzo, ancien portier du Paris Saint-Germain aujourd’hui consultant, a analysé la 4e place décroché par le club de la capitale dans le classement des plus grosses ambiances de Ligue 1 fait par le journal L’Equipe  dans ses colonnes. Et pour lui c’est une place logique et c’est clair : le Parc des Princes ne s’est jamais relevé du plan Leproux. 

« Si vous aviez interrogé des joueurs lors de ma génération, le PSG aurait été sans problème sur le podium, voire premier. Depuis le plan Leproux, tu as le plus souvent l’impression d’aller au théâtre. Le symbole est le match retour contre le Real Madrid la saison dernière, c’était mort ! Face aux Reds ? On se serait crus revenir plus de dix ans en arrière ! Cela prouve bien que tout vient souvent du comportement des joueurs. Face aux Reds, par leur attitude, ils ont donné envie au public d’être en folie », a déclaré Alonzo.

Un Parc qui a su se faire entendre.

La vision de Jérôme Alonzo qui consiste à, peu ou prou, tracer une ligne entre ce qui se passait avant le plan Leproux et ce qui s’y passe maintenant, est plutôt malhonnête car son propos manque clairement de nuance. Certes, suite à ces mesures le Parc des Princes a largement perdu en ambiance, on ne peut le nier. Néanmoins, depuis le retour du Collectif Ultras Paris, cela tend à aller dans le bon sens. On a connu de sublimes instants avec un Parc des Princes en fusion lors de soirées européennes.

D’ailleurs, l’exemple qu’il donne est assez révélateur : là où il a vu un stade mort, on a nous vu une ambiance extraordinaire digne d’un match retour de Ligue des Champions ! Certes cela s’est calmé en seconde période avec le but madrilène, les joueurs n’aidant vraiment pas avec une prestation plus que décevante, mais les Parisiens ont eu ce 12e homme derrière eux. Ils n’ont pas su en profiter et derrière le Real Madrid est venu s’imposer dans un Parc prostré face au manque de combativité de ses troupes. Il a totalement raison quand il affirme que ce sont les joueurs qui jouent également un rôle important, cela ne se limite cependant pas au Parc des Princes, c’est une constante du football moderne.

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