Arbitrage – Un Dugarry des grands soirs conseille au PSG d’arrêter de faire la victime…

Sur les ondes de RMC, Christophe Dugarry, consultant pour la radio, a commenté l’arbitrage dont écope le Paris Saint-Germain depuis plusieurs semaines maintenant. Et pour le champion du monde 1998 il ne faut surtout pas en faire trop, c’est le PSG qui se place trop en victime et il lui conseille plutôt de s’inspirer de ses adversaires. 

« Je trouve que se mettre dans cette position de victime, c’est une très mauvaise chose, une très mauvaise idée. Solskjaer a vu le match, il va leur dire à ses joueurs. Tout se sait, on l’entend. Et puis, arrêtons l’idée selon laquelle les équipes inférieures mettraient plus d’agressivité. »

« Tu crois que Sergio Ramos est un ange ? »

« Toutes les grandes équipes du football ont mis de l’agressivité! Tu crois que Sergio Ramos c’est un ange ? Que le Manchester United de Keane, Scholes qui gagnait tout à l’époque l’a fait sans agressivité ? Moi je veux que le PSG, plutôt que de se plaindre, ait cette attitude, s’en inspire, s’en serve », a déclaré Christophe Dugarry dans son émission Team Duga.

Comme souvent, Christophe Dugarry passe à côté du problème lors de son analyse. Bon si ce n’était pas le cas, ce serait un bon consultant, ce qui est loin d’être la réalité. Bref, que les adversaires du Paris Saint-Germain mettent de l’intensité ce n’est pas un problème. Le football est avant tout un sport de contact. Néanmoins, cela est admissible quand ces contacts en question sont réguliers. Quand Mbaye Niang ou Nabil Fékir font leur attentat, ils doivent être exclus. Quand il faut que Zemzemi face trois fautes consécutives sur Neymar avant que l’arbitre daigne siffler, là aussi ce n’est pas acceptable.

On demande un arbitrage correct et personne au club ne s’est placé en victime expiatoire. Même quand Henrique a envoyé son courrier aux instances arbitrales c’était uniquement dans le but de pousser un légitime coup de gueule. Oui, il y a un souci avec l’arbitrage français et dire le contraire serait se voiler la face.

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