Adversaires

Aulas annonce qu’il serait « fier » de vendre un joueur au PSG, sans oublier de s’en plaindre

par
NicolasB
le 13 mars 2019 à 17:00

Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, a livré une interview dans Le Revenu. Il a, comme souvent, été question à un moment du Paris Saint-Germain. Et notamment de la rumeur d’un intérêt pour le milieu lyonnais Tanguy Ndombélé (22 ans). Le dirigeant rhodanien a affirmé que la porte n’est pas spécialement fermée au club parisien. Même s’il est toujours dérangé par la façon dont il a grandi ces dernières années.

“Vendre un joueur au PSG ? Sans aucun problème. J’en serais même fier. Si le PSG veut acheter Tanguy Ndombelé il n’y a aucun problème. Il n’y a pas de querelle malsaine avec les dirigeants du PSG. Nasser Al Khelaifi est un homme loyal et brillant que j’admire.

« Une forme de concurrence déloyale s’est installée. »

Je ne suis pas favorable à ce qu’un fond d’État prenne le contrôle d’un club de football. Avec le PSG et Manchester City, une forme de concurrence déloyale s’est installée et j’aimerais que les institutions qui régulent le football s’intéressent à ce sujet afin de préserver l’équité sportive et économique. Il faut que les clubs de football restent aux mains d’investisseurs privés au nom de l’égalité sportive.”, a déclaré Aulas.

Que le président lyonnais soit prêt à discuter avec le PSG, on veut bien le croire. Mais il y a aussi de quoi penser qu’Aulas fera joliment monter le prix si jamais le club parisien est intéressé. C’est une habitude pour tous les clubs ces derniers temps. Et le président lyonnais pourrait être particulièrement dur en affaire face à Paris. Un club qu’il n’oublie jamais de critiquer, même s’il le « caresse dans le sens du poil » quand cela l’arrange.

Quant à sa plainte sur le développement du PSG, c’est un classique. Il nous semble que beaucoup de règles existent déjà pour « l’équité sportive et économique ». Comme le Fair-Play Financier. Si jamais Paris n’est pas sanctionné, c’est qu’il n’y aura rien de mal à souligner. Laissons donc l’enquête arriver à son terme (encore une fois).

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