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Aulas pourrait négocier avec le PSG "A condition que l'on soit sur un pied d'égalité"

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Aulas fustige l’arbitrage du PSG, mais le soutient dans sa demande d’aménagement

Après les erreurs de l’arbitre sur le but d’Adrien Rabiot face à l’Olympique Lyonnais en quart de finale de Coupe de la Ligue, il y a encore des plaintes à cause du penalty sifflé sur Layvin Kurzawa sur la fin de la rencontre contre Toulouse en 16 de finale de Coupe de France. Il aurait donc été étrange que Jean-Michel Aulas, le président rhodanien, n’envoie pas une nouvelle pique aux arbitres et à leur prise de décisions face au Paris Saint-Germain.

C’est ce qu’il a fait dans L’Equipe « On voit dans les Coupes que le PSG est plus accroché. On aurait mérité de l’éliminer, la semaine dernière, en Coupe de la Ligue, sans une accumulation historique d’erreurs arbitrales sur la même action. Donc, la Coupe de France est un objectif, oui, mais j’espère seulement que si nous devons rencontrer Paris, ce sera dans notre stade, parce que j’ai l’impression que les arbitres ont du mal à siffler justement au Parc. »

Clairement, Aulas ne digère pas son élimination, pourtant pas imméritée. Pour sa défense, le premier but du PSG est en effet dû à un arbitrage que l’on peut qualifier de mauvais. Mais sur le match, Paris n’a pas volé sa qualification. Et les penaltys qu’il réclame pour l’OL (tacle de David Luiz sur Lacazette, mains de Van der Wiel et Marquinhos) auraient été très sévères.

Si Paris a plus de penaltys que les autres équipes, c’est surtout parce que le PSG domine et est souvent proche de la surface adverse. Face à la technique des Parisiens, les défenseurs font des fautes. De l’autre côté du terrain, les défenseurs du club de la capitale ont souvent le dessus et les actions vont rarement jusqu’en dans la surface.

Et puis ces penaltys font oublier qu’il y a aussi des erreurs contre Paris, souvent sur les hors-jeu, et même des penaltys oubliés. Toute cette polémique pourrait pousser les arbitres à être plus durs avec le PSG dans les prochains matchs, ce qui serait vraiment injuste. Et Aulas en a bien conscience.

Toutefois, si le président lyonnais est souvent agaçant et se place régulièrement comme un « ennemi » du club de la capitale, il le soutien dans un dossier particulier. Le PSG a demandé l’aménagement de son calendrier afin de l’aider à préparer sa rencontre de Ligue des Champions contre Chelsea (8e de finale, le 16 février). Et Aulas est pour, il l’a confié dans Le Parisien.

« S’il peut y avoir un aménagement sans que ça pénalise les autres équipes, il faut l’accorder, c’est logique. Je l’ai réclamé en vain quand nous avons disputé la demi-finale de Ligue des champions (NDLR : en 2010). Et c’est justement parce qu’on ne nous l’a pas accordé qu’il faut l’accorder aujourd’hui au PSG. »

Si le dernier argument semble un peu étrange, Paris peut au moins compter sur un soutien de poids. Un appui qui est peut-être d’autant plus fort que l’on sait qu’Aulas n’est pas un grand fan de la domination parisienne et milite généralement pour le camp adverse.

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