Bastia – PSG, Ibrahimovic ne voit pas de problème de mental

       Vu le scénario du match entre Bastia et le Paris Saint-Germain, il y a beaucoup de question à se poser sur le déroulement, les explications. Forcément, alors que l’on pensait les parisiens guéris de leur plus grand défaut, un problème de comportement est évoqué. Une thèse à exclure d’après Zlatan Ibrahimovic, comme nous pouvons le voir sur le site officiel du club.

« On a bien joué dans les 20 premières minutes, ensuite il s’est passé quelque chose qui ne m’est jamais arrivé avant. A savoir mener 2-0 et perdre 4-2, je n’avais jamais vécu cela. On doit se réveiller. On doit analyser ce match, il y a beaucoup de facteurs qui jouent. Des détails ont fait la différence dans ce match. A mon avis, ce n’est pas un problème de mental. L’ambiance dans le groupe est bonne, le problème ne se situe pas là.« 

   Tout d’abord, si Ibrahimovic exagère souvent dans ses déclarations, il est cette fois parfaitement crédible lorsqu’il affirme n’avoir jamais vécu un tel scénario. Même dans les années les plus difficiles du PSG ce n’est pas arrivé (3-2 oui en revanche). Ensuite, il faut analyser le match, c’est certain. La défaite en Ligue pour l’effectif parisien est de base très décevante, de cette manière c’est inacceptable. Bien sûr, la combativité bastiaise, la réussite (le 3e but est magnifique mais le PSG aurait pu ne jamais le prendre, avec un peu plus de chance), les faits de jeu, n’ont pas aidés. Mais le PSG est aussi responsable.

   Où est l’erreur exactement, au moins les plus grandes, c’est très dur à juger. Difficile de savoir la faillite vient des consignes de l’entraîneur ou d’une très mauvaise application des joueurs, voire un doux mélange des deux. Par contre, la réponse d’Ibrahimovic n’est pas satisfaisante. Que l’ambiance dans le groupe soit bonne, c’est très bien. S’ils ne se disputent pas et restent tous soudés, c’est mieux. Mais ce n’est pas à ce genre de soucis que l’on pense. Plutôt un manque de confiance et de combativité. Après le but du 1-2, les parisiens ont semblé paniquer, perdre leur football. Et au fil du match, c’était de pire en pire. Personne n’était là pour rassurer ses coéquipiers, personne pour sonner la révolte. C’est cela qui est véritablement inquiétant.

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