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Bianchi Cavani devrait être une idole du club, même s'il n'est pas le meilleur du monde

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Bianchi : « Cavani devrait être une idole du club », même s’il n’est pas le meilleur du monde

Ce soir, lors de la finale de Coupe de France contre Angers, Edinson Cavani pourrait battre un record du Paris Saint-Germain : le nombre de buts sur une saison. Il lui faudra 2 réalisations pour dépasser le 50 unités de Zlatan Ibrahimovic. Carlos Bianchi, ancien grand buteur parisien (1977-1979) a été interrogé par Le Parisien à propos des performances de l’Uruguayen.

« Est-ce que les critiques sur sa maladresse sont injustes ? On trouvera toujours des défauts aux joueurs. Messi a raté douze pénaltys au Camp Nou. Il n’est pas fort peut-être, Messi ? Cavani n’a plus rien à prouver. Il est le meilleur buteur du championnat, le deuxième en Europe, il peut battre ce record de buts d’Ibra… Pour moi, il devrait être une idole du club.

S’il a atteint son apogée ? Il était déjà très fort en Italie dans une équipe pourtant moins dominatrice. Un joueur dépend toujours d’un groupe. Ce qui est le plus impressionnant chez lui, c’est son opportunisme face au but et son sens du sacrifice collectif. Cavani, c’est le bon attaquant, dans la bonne équipe et au bon moment. Paris est organisé pour avoir la suprématie sur le terrain et le monopole du ballon. Cavani profite de tout cela. Il fait bien son boulot en la mettant au fond.

Cavani, le meilleur avant-centre du monde ? Non, je ne crois pas. Il y en a beaucoup qui ont un niveau exceptionnel comme Suarez, Lewandowski, Higuain, Agüero ou même Ronaldo et Griezmann qui ne sont pas de vrais n°9. C’est difficile d’établir une hiérarchie. »

Le Matador n’est pas le meilleur, mais il mérite d’être admiré.

Cavani n’est sans doute pas le plus technique des attaquants. C’est même assez difficile à nier quand voit le déchet qu’il peut avoir dans les contrôles ou certains enchaînements très rapides. Mais grâce à ses déplacements et ses frappes il fait partie des meilleurs buteurs au monde. Ses statistiques parlent pour lui.

Sans oublier son immense sens du collectif et du sacrifice. Rares sont les attaquants qui font un sprint pour empêcher un contre après la perte de balle de son équipe. Le Matador en fait plusieurs par match simplement parce qu’il veut aider l’équipe à gagner.

Voilà plusieurs éléments pour admirer ce joueur. Ce n’est pas le plus élégant, mais on aimerait que cette mentalité soit un peu plus répandue. C’est un vrai plaisir de voir un joueur comme lui marquer l’histoire du club et on espère qu’il continuera encore pendant plusieurs années avec des titres et record.

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