Bisevac n’oubliera « jamais » sa saison au PSG, de « grands joueurs et Ancelotti est hors norme

Cet hiver, Milan Bisevac a quitté le l’Olympique Lyonnais championnat de France après 9 ans de bons et loyaux services, dont une saison au Paris Saint-Germain, pour rejoindre la Lazio de Rome.

Dans Le Parisien l’ancien défenseur du PSG revient sur la saison 2011/2012 qu’il a vécu sous le maillot rouge et bleu , à l’époque où Carlo Ancelotti était sur le banc:  « C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. C’est dommage que l’on finisse deuxième. C’est le seul point noir. J’ai joué avec des grands joueurs et le coach Ancelotti est hors norme. C’est un champion. »

On se souvient avec un peu de douleur de cet échec du début de l’ère qatarie qui avait valu tant de railleries au coach italien. Montpellier finissait 1er devant les arrogants parisiens, la France du foot pouvait à nouveau respirer, les valeurs avaient triomphé. Carlo quittera Paris la saison suivante auréolé du 1er titre de champion de France sous la présidence de Nasser Al-Khelaïfi.

Aujourd’hui, Paris, avec Laurent Blanc sur le banc et renforcé par les transferts, règne sur la Ligue 1, l’Olympique Lyonnais est à la peine et comme l’avoue Bisevac qui évoque sa période lyonnaise « tout le monde attendait que l’on embête Paris et on a 25 points d’écart. Ça fait mal quand même… »

Le club de Jean-Michel Aulas n’a pas retrouvé son lustre d’antan et occupe actuellement la 6e place. Le président rhodanien ne cesse de répéter que son équipe va rattraper le PSG au fil des années, on attend encore de voir. Peut-être qu’avec son nouveau stade les premiers signes vont apparaître, mais il y a encore une grande marge.

Quant à Bisevac, il garde un goût amer de ses derniers mois à Lyon et le Serbe ne s’en cache pas : « Je n’ai pas apprécié certaines déclarations. Après le match contre Montpellier, j’ai eu l’impression que tout était de ma faute. Le président Aulas a eu des mots inacceptables pour moi. Je pense que je méritais un peu plus alors que je revenais d’une longue blessure. »

Aulas, qui s’annonce comme un concurrent du PSG, reçoit donc encore une pique. Peut-être répondra-t-il sur Twitter, un moyen qu’il aime aujourd’hui utiliser.

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