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Blanc : le vestiaire et le président douteraient de "sa capacité à porter Paris sur le toit de l’Europe"

Autour du PSG

Blanc : le vestiaire et le président douteraient de « sa capacité à porter Paris sur le toit de l’Europe »

Après la triste élimination du Paris Saint-Germain en quart de finale de Ligue des Champions contre Manchester City, les critiques et les doutes fusent. Logiquement, plusieurs sont tournées vers le coach Laurent Blanc, premier responsable de son équipe et auteur de choix discutables lors des deux matchs. D’après L’Equipe, il n’y a pas que les médias et les supporters qui doutent.

Le président Nasser Al-Khelaïfi et les joueurs du PSG se demanderaient aussi si Blanc est l’homme qu’il faut sur le banc parisien.

« Laurent Blanc sera soumis à une intense pression sportive, médiatique et populaire à court puis moyen terme. Son coup tactique n’a pas du tout été du goût de Nasser al-Khelaïfi, très contrarié à la fin du match.

Blanc n’aura aucun droit à l’erreur en début de saison prochaine. Sa relation avec son président n’en souffrira pas puisque les deux hommes n’ont jamais entretenu une vraie complicité.

En revanche, les doutes sur sa capacité à porter Paris sur le toit de l’Europe ont pris encore un peu plus d’épaisseur cette semaine. Au sein même du vestiaire, des joueurs, dont certains ont ont l’oreille du président,s’étonnent du manque de travail tactique au quotidien.

Le revers contre City peut-il relancer véritablement cette recherche d’un successeur de Leonardo afin de densifier la direction sportive parisienne ? Si ce n’est pas le cas, ne devrait-il pas alors renforcer la position de Létang et lui offrir une plus grande latitude de fonctionnement en supprimant la notion d’adjoint, afin d’asseoir plus fortement son autorité sur un effectif où les ego sont importants ? »

Il semble assez logique que Blanc soit remis en question. Tous les choix forts qu’il a fait pour le quart de finale (Lucas sur le banc et Cavani titulaire, Marquinhos remplaçant à l’aller, Aurier titulaire, 3-5-2) ont tourné à l’échec.

L’accumulation des loupés fragilise forcément le coach parisien. Toutefois, il n’est pas le seul responsable. Ce n’est pas de sa faute par exemple si Ibrahimovic a loupé ses grandes occasions au début du match aller. Mais on peut se demander s’il a fait ce qu’il devait avec l’équipe, qui a perdu tout son jeu en très peu de temps.

Il est impossible d’affirmer pour le moment que Blanc sera remercié en fin de saison, mais sa place n’est pas aussi sûre qu’il s’était qualifié.

Après 4 échecs consécutifs du PSG, il est normal que les dirigeants se posent des questions. Blanc n’en a que 3 à son actif (pour le premier, c’est Ancelotti qui était sur le banc), mais cela suffit à s’interroger sur ses capacités. C’est normal. Tout le monde doit être remis en question, même si on sait déjà que certains à Paris sont invendables (Marquinhos et Verratti par exemple).

L’important étant de bien analyser et préparer l’été, plutôt que de se précipiter. Des choix très importants sont à faire pour ce qui semble être la fin d’une première page de l’ère qatarie d’une histoire qui devrait encore durer avec quelques beaux chapitres européens.

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