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Cavani sur le banc en Ligue 1, Roger-Petit y voir une recherche d'humiliation

Autour du PSG

Bruno Roger Petit ne comprend pas Blanc sur le cas Trapp

Lors de la victoire du Paris Saint-Germain hier contre Bastia (2-0), Kevin Trapp a de nouveau été l’auteur d’une bourde à la 70e. Sans conséquence cette fois-ci mis à part une belle frayeur dans la défense parisienne.On a un peu l’impression que le gardien allemand ne supporte pas l’anonymat et que tous les 2, 3 matchs il relance le buzz en faisant une bourde.

Un sujet qui prête moins à sourire qu’on pourrait le penser et qui a inspiré à Bruno Roger-Petit sur son blog les propos suivants :

« Une action, une faute : 100% d’échecs pour Trapp sur ce PSG-Bastia.

Un peu agacé par les questions sur le sujet, dans les minutes suivant la rencontre, Laurent Blanc a tenté de minimiser l’affaire : ‘Comme il n’y a pas grand chose à dire, vous vous fixez sur Kevin Trapp… On ne connaît pas la valeur du gardien, j’espère que la Ligue des champions nous la fera connaître.’

On connait la chanson, puisque c’est celle qu’entonne Blanc, match après match, bourde après bourde, ratage après ratage, au sujet de Kevin Trapp. ‘Il est formidable, et vous, profanes, vous ne le savez pas. Vous verrez le moment venu’. Sauf que pour le moment, ce que nous voyons dit le contraire de la chanson que nous joue Blanc.

Trapp arrête des penalties, mais il commet par ailleurs, de Lyon à Madrid en passant par Bordeaux, des bourdes qui auraient conduit Sirigu, s’il avait commis les mêmes durant la même période l’an passée, sur la liste des transferts du mercato de janvier manu militari.

On peut comprendre que Laurent Blanc soit agacé de voir ainsi son protégé, installé par lui-même en majesté dans les buts parisiens, devenir, match après match, l’hypothèque qui n’est jamais levée. La vérité, c’est qu’à quelques encablures du grand rendez-vous contre Chelsea, ce n’est pas le carton jaune de Verratti, qui est inquiétant (en ce qu’il serait le révélateur que le milieu du PSG se refuse à grandir) non. Le sujet d’inquiétude, c’est Kevin Trapp. Lui, et personne d’autre. »

Dans les propos de Blanc sur Trapp on ne lit pas une confiance aveugle en son joueur contrairement à ce qu’affirme le journaliste, il dit bien « j’espère que la la Ligue des Champions nous la fera connaître ». C’est d’ailleurs cette phrase lourde de sens qui est intéressante.

Le coach parisien prend le parti de son joueur et c’est normal car nul besoin de tirer sur l’ambulance Trapp, néanmoins il a conscience comme tout le monde que ses bourdes répétées ne sont pas de nature à rassurer une défense qui est de base plutôt sereine.

Mais on sent poindre un doute dans l’esprit de Laurent Blanc, on peut même imaginer que si ce genre d’erreurs venaient à trop se répéter d’ici, et surtout pendant, la double confrontation contre Chelsea on pourrait avoir une surprise avec le retour de titulaire de Sirigu, s’il est encore là.

Bien sûr on n’en est pas là mais les débats hebdomadaires sur la présence de Trapp dans le onze parisien ajoutent un soupçon de pression sur le club. Et la dernière phrase du journaliste va dans ce sens lorsqu’il déclare que le seul motif d’inquiétude face à Chelsea c’est Trapp.

C’est volontairement réducteur et le 8e de finale contre les londoniens ne se résumera pas à la présence ou non de Trapp dans les buts, par contre si il est titulaire il lui faudra être décisif, et pour l’avenir du club on espère que ce sera d’une façon positive.

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