Cazarre évoque le longue absence de football « Qu’est-ce que je donnerais pas pour mater un Metz-Amiens »

par
NicolasB
le 18 mars 2020 à 21:00

Julien Cazarre, humoriste sportif, a évoqué dans sa dernière chronique pour France Football la suspension de la saison 2019-2020 qui devrait durer au moins jusqu’au 15 avril en Ligue 1. Une pause qui amène un certain ennuie et un énorme manque alors que l’on pouvait avoir le sentiment qu’il y avait trop de football.

« Y a plus de foot ! Impossible de regarder les résumés de la veille en prenant mon café, de préparer mon week-end en fonction des matchs à regarder d’un œil, des matches en bois brut ou en contreplaqué, les questions existentielles étant Saint-Étienne – Bordeaux ou Manchester-Chelsea ? Barça-Leganés ou Inter-Lazio ? « Ah, y en a marre, y a trop de foot, on ne sait plus quoi regarder », qu’on disait…

Cazarre « On n’appréciait plus à sa juste valeur la magie que peut procurer le ballon rond… »

On était gavés de foot, on ne se délectait plus de rien s’il n’y avait pas la musique « andrérieusesque » de la Ligue de champions… Et encore, à partir de février. On n’appréciait plus à sa juste valeur la magie que peut procurer le ballon rond… Trop de compétitions, trop de matches, et ce n’est pas le Championnat du monde des clubs ou la Ligue des nations qui allaient arranger les choses. Là, pendant plusieurs semaines, c’est walou, zéro, que dalle… la disette totale. Qu’est-ce que je donnerais pas pour mater un Metz-Amiens du samedi 20 heures !

Avec toujours autant d’humour et quelques exagérations, Cazarre dépeint finalement assez bien le sentiment des amoureux de football en ce moment. Alors que l’on s’habitue à avoir des matchs très régulièrement, voire certains se lassent de la simple Ligue 1, on se rend compte qu’une forme de manque s’installe assez vite que les compétitions sont arrêtées. C’est aussi le cas durant les trêves, mais on peut les voir venir. Et il y a le plaisir de penser à la suite, à ce qui pourrait se passer. Là, on attend seulement une date de reprise. Et c’est terriblement long.

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