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Daniel Riolo s'en prend encore à Laurent Blanc, qui ne tenterait rien et n'aurait pas de plan B

Autour du PSG

Daniel Riolo s’en prend encore à Laurent Blanc, qui ne tenterait rien et n’aurait pas de plan B

Le journaliste sportif de RMC Daniel Riolo a évoqué la rencontre entre Chelsea et le Paris Saint-Germain en 8e de finale retour de Ligue des Champions. Et il a une inquiétude, qui va avec un reproche qu’il a à faire à Laurent Blanc, le coach parisien.

« J’avais dit 70% de chances de qualification pour le PSG après le match aller, je descends à60%. Je ne suis donc pas particulièrement inquietMaintenant, toute la saison on a parlé de cette avance au classement qui permettait d’être tranquille lors des échéances européennes, de faire tourner, reposer des mecs pour qu’ils arrivent en forme, de tenter des choses. Tenter des choses même tactiquement.

Résultat… Matuidi qui va jouer sous infiltration, Verratti on ne sait pas, bref un milieu de terrain pas complètement en forme. L’unique réflexion de Blanc, c’est ce commencer avec toujours son même trio au milieu de terrain qu’on connait dès le mois d’août.

Il n’y a pas ce fameux plan B au PSG. Il n’y a pas d’alternative. T’as jamais essayé Di Maria ou David Luiz au milieu par exemple… Si ça tourne bien, nos interrogations iront à la poubelle, sinon…

Est-ce-que les autres clubs s’emmerdent comme le PSG à ne penser qu’à un match dans l’année ? C’est vrai que les compétitions nationales en France ne valent plus rien. Mais, là, avec la C1, tu te braques, tu te braques, et tu ne penses qu’à ça ! Et tu es braqué sur ton 4-3-3. Et tu es emmerdé quand il y a des absences. Il n’y a qu’un plan d’équipe ! L’objectif, c’est d’être le Barça. », a-t-il affirmé sur la radio (propos retranscris par Canal Supporters).

Une critique que l’on a déjà entendu plusieurs fois, notamment de la part de Riolo (dont l’article qu’il a écrit sur son blog il y a quelques jours). Qui a un peu de sens, mais doit être modérée.

Déjà, il est difficile d’en vouloir à Blanc pour les blessures de Verratti et Matuidi. Tous les joueurs importants ont globalement été préservés, mais on ne peut pas éviter les pépins physiques. Le risque est réduit mais jamais anéanti. Le coach parisien le répète à chaque conférence de presse, mais cela semble encore difficile à comprendre pour certains.

D’ailleurs, deux blessés (et encore, Matuidi pourrait être titulaire, donc on peut en compter 1, qui sera aussi peut-être disponible…), ce n’est pas un chiffre très alarmant. La malchance étant qu’ils soient tous les deux au même poste.

Ensuite, on peut se demander comment Riolo fait pour oublier des faits. Ou alors fait-il exprès de mettre des choses de côté pour le bien de son « raisonnement »?

Laurent Blanc n’a que rarement changer son 4-3-3, c’est vrai. Mais cela a été fait quelques fois, pour voir un 4-4-2 ou 4-2-3-1. Des essais peu concluants et vite abrégés. Mais peu de grandes équipes changent souvent de schéma. Le Barça joue presque toujours de la même manière depuis plusieurs années et personne ne s’en plaint. Le Real Madrid a été critiqué récemment parce qu’il changeait trop.

Aussi, on peut s’étonner de voir que Blanc n’aurait jamais rien essayé avec ses joueurs. Marquinhos n’a-t-il donc pas jouer arrière droit et milieu défensif? Di Maria a joué au milieu plusieurs fois cette saison, permettant notamment à Ibrahimovic de jouer un peu plus haut. Un changement remarqué et apprécié par plusieurs spécialistes, mais visiblement oublié par Riolo. Pastore aussi alterne, entre le milieu et l’attaque.

Et Stambouli qui joue au poste de relayeur et non de sentinelle, n’est pas là un test? On a aussi vu Maxwell au milieu de terrain en fin de match face à Saint-Etienne, Lucas et Di Maria changer régulièrement de côté. On a pu voir Di Maria être surtout sur les côtés ou venir au centre.

En effet, Laurent Blanc ne change pas sa philosophie de jeu d’un match à l’autre, mais cela aurait-il du sens? Les joueurs aiment cette façon de jouer et l’importance de la « stabilité » est souvent mise en avant. Changer de façon de jouer à chaque match est surtout une façon de brouiller les automatismes. Il faut savoir s’adapter un peu, bien sûr. Mais c’est ce que l’on a déjà vu plusieurs fois cette saison.

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