Denis Balbir « On sentait que cette saison était la bonne…Ça va vite le foot non ? »

Sur son blog Yahoo!, le journaliste sportif Denis Balbir est revenu sur l’élimination du Paris Saint-Germain en quart de finale de la Ligue des Champions. Il rappelle notamment que dans le football tout va très vite et évoque l’avenir.

C’est ainsi qu’il a expliqué que : « On peut parler de l’avenir au PSG. Paris a la chance d’avoir de l’argent et c’est aussi essentiel. S’il y a encore deux Coupes à jouer pour le club, il est évident que comme des grands le staff de Paris a fissuré les murs du vestiaire, et que la soupe à la grimace additionnée au mercato estival sûrement agité, fera nos choux gras des prochains jours ».

Mais le spécialiste du football, rappelle néanmoins, que : « Très sincèrement, nous étions tous derrière Paris ».

Avant de revenir sur les choix du coach parisien en expliquant que : « Le pire maintenant est de se dire que ce sont certes des suspensions et des blessures mais aussi des choix venus de nul part qui ont cassé la dynamique du club.

On sentait que cette saison était la bonne. Les joueurs étaient des champions. Ils étaient prêts à le faire, à faire les matchs qu’il fallait. Il était simple, sur le papier de photocopier le devoir accompli contre Chelsea. Foutaise! Aujourd’hui c’est reparti… Blanc a t’il le niveau ? Di Maria est il aussi fragile mentalement comme United le disait ? Motta est il “ fini” ? Ibra doit il partir ? Ça va vite le foot non ? »

C’est ainsi donc que comme tous les observateurs, le journaliste conclue sur une note assez interrogative quand à l’avenir du club de la capitale française. Après quelques mauvais résultats en Ligue 1 (les défaites contre Lyon et Monaco surtout) et cette élimination, plusieurs doutes, un temps effacés, reviennent en force.

C’est donc un chantier qui s’ouvre à Paris. La bonne nouvelle étant que les dirigeants ont maintenant un peu d’expérience et que certains joueurs sont en fin de contrat, ce qui facilitent certains choix. Par contre, les cas de Laurent Blanc ou Thiago Motta sont compliqués. Les deux hommes ont déçu cette saison, mais les deux ont prolongé cette saison (l’Italien au tout début, le coach parisien récemment).

Et il faut savoir changer les bonnes choses pour progresser, mais ne pas casser toute la stabilité, afin d’aborder la prochaine saison de la meilleure des manières. Il ne faut pas confondre nouveauté et recommencer à zéro.

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