Denis Balbir s’interroge sur les capacité d’Unai Emery à gérer le vestiaire parisien

Annoncé tout proche du Paris Saint Germain, Unai Emery suscite plusieurs interrogations en France. Si son talent n’est plus à démontrer, du moins à Séville, sa venue au sein du club de la capitale interroge fortement. 

Sur son blog, Denis Balbir se pose de nombreuses questions sur l’entraîneur basque. Si celui-ci a réussi à remporter à 3 reprises la Ligue Europa au FC Séville, pourra-t-il rééditer une telle performance dans un club comme le PSG et à niveau de compétition supérieur.

En effet, plus que les trophées nationaux, les dirigeants franciliens sont obnubilés par la Ligue des Champions. En outre, le futur entraîneur devra composer avec un vestiaire composé de grands joueurs et désormais orphelin de l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic.

« La question ou les questions qui sont légitimes sur la venue d’Unai Emery sont les suivantes : va-t-il réussir à gérer un vestiaire plus dur et plus étoilé ? Ne va-t-il pas être surpris par les multiples écarts d’un joueur comme Aurier ? Va-t-il aider Paris à attirer des joueurs de renom ?

Ou, comme on l’a dit, avec les stars actuelles, le PSG va-t-il tenter de changer la donne et d’apporter des touches savantes à l’équipe-type pour en faire une formation plus collective, au jeu plus spectaculaire, pour également rassembler dans une ferveur accentuée le Parc des Princes ? »

Selon les dires de la presse espagnole, Emery est un entraîneur consciencieux, bâtissant des équipes résolument offensives. Le mercato ouvrant à peine ses portes, ce dernier devra opérer des choix en matière de recrutement, imprimer de nouvelle tactiques. Surtout, il devra bâtir un collectif plus abouti que durant la période où Ibrahimovic aspirait le jeu parisien.

« Si on a aujourd’hui l’identité du coach on a hâte de connaître l’identité du premier joueur ciblé par les nouveaux techniciens. Si dans le passé, Emery a pu construire et prendre son temps, cette époque est terminée, et il devra y penser en paraphant un contrat, dont la durée prévue de 4 ans ne veut finalement rien dire. »

Au final si l’ancien entraîneur de Séville fascine terriblement, il attire aussi les critiques. On lui reproche de ne pas être encore un grand entraîneur. S’il est vrai qu’Emery a échoué en Russie, lors de sa première expérience étrangère, la presse espagnole est dithyrambique à son égard. A lui d’imprimer une nouvelle dynamique au sein du PSG et de faire oublier Laurent Blanc.

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