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Didier Quillot défend le PSG face à l'UEFA et charge Javier Tebas

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Didier Quillot défend le PSG face à l’UEFA et charge Javier Tebas

On le sait, et cela ne date pas d’hier, le Paris Saint-Germain se trouve dans la ligne de mire de l’UEFA en ce qui concerne de Fair-Play Financier. Invité à s’exprimer sur l’acharnement que subit le club de la capitale, le directeur général exécutif de la LFP, Didier Quillot a tenu à remettre l’instance européenne à sa place. Il en profite pour mettre un taquet bien senti au président de la Liga, Javier Tebas, qui ne cesse de minauder sur le PSG. 

« Je le rencontre tous les mois, et effectivement on s’est déjà expliqué. Sur la forme, Javier Tebas qui est quelqu’un de formidable par ailleurs et qui a développé la Liga à l’international et en Espagne de manière exceptionnelle, je lui ai dit et je le répète ici : Occupe-toi de ta Ligue espagnole. S’il te plaît Javier occupe-toi de ta Ligue espagnole, et continue à très bien bosser pour développer la Liga. 
Les aides d’État ? Je vais rappeler à Javier Tebas qu’il y a quelques années le gouvernement espagnol a fait un moratoire sur les dettes fiscales et sociales des clubs espagnols, ça s’appelle aussi de l’aide d’État. »

« Je ne comprends pas comment un contrat peut être dévalorisé tous les ans ».

« Quant au Fair-Play Financier, je voudrais rappeler, même si le FPF c’est l’UEFA et moi c’est Ligue (LFP), donc je voudrais rappeler déjà que tous les clubs français passent devant la DNCG, y compris le PSG, et qu’il a à chaque fois réussi le passage devant la DNCG. Mais sur l’UEFA (FPF), en tant qu’ancien homme d’industrie, je ne comprends pas comment un contrat peut être dévalorisé tous les ans dans un facteur de un à dix. C’est juste pas possible de faire ce que l’on appelle le P&L (Profit and Loss = pertes et profits en français) d’une entreprise quand le contrat du même fournisseur pour la même prestation est divisé de 1 à 10 chaque année. Donc je pense, que le problème du Fair-Play Financier, ce n’est pas le problème du PSG mais de L’UEFA », a-t-il expliqué sur le plateau de l’émission Breaking Sport sur RMC.

S’il reste, bien entendu, dans le politiquement correct, cela fait du bien de voir Didier Quillot soutenir le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale est bel et bien dans l’œil du cyclone. La raison ? L’énorme double coup Neymar-Mbappé réalisé à l’été 2017. Un coup de maître qui à quelque peu fait trembler l’échiquier européen, les mastodontes du football ne voulant pas partager leur part du gâteau avec un nouveau venu comme le PSG.

Il y a bien des incohérences flagrantes dans les nombreuses offensives de l’UEFA contre Paris, ce qui a poussé le board parisien à récemment saisir le TAS afin de faire valoir ses droits face à l’instance. En outre, cela fait aussi bien plaisir de voir Quillot remettre en place un Javier Tebas un peu trop virulent à l’égard des rouges et bleus. Une sortie extrêmement appréciable. Que ce soit les décotes successives des contrats sponsors, le renvoie du dossier devant la chambre d’instruction ou la récente volonté de vouloir appliquer des sanctions rétroactives, tout cela démontre bien un acharnement sur un club qui a toujours souhaité respecter les différentes parties. Leur seule volonté étant de pouvoir investir librement, comme n’importe quel actionnaire d’une entreprise.

 

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