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Duluc Le PSG concentrera tous les regards, tous les rêves, toutes les jalousies

Autour du PSG

Duluc « Le PSG concentrera tous les regards, tous les rêves, toutes les jalousies »

Le Paris Saint-!germain a toujours déchaîné les passions, dans le positif comme dans le négatif, dans un sens comme dans un autre. Mais si jusque là cela restait plutôt dans les frontières de l’Hexagone, aujourd’hui, grâce à son actionnaire principal, le rayonnement du PSG n’est plus que français, il est devenu mondial. Et lorsqu’un nouveau vient frapper à la porte de l’ordre établi, forcément cela ne créée pas que des heureux.

On l’a vu après ce mercato record, le club de la capitale dérange. Nombreux sont ceux qui veulent voir le club tomber pour raison administrative d’abord et espèrent en même temps un arrêt de la progression sportive. Vincent Duluc, journaliste de L’Equipe, est revenu justement sur les batailles qui attendent le PSG cette saison.

« Si la Ligue des champions est un monde sans innocent qui réunit les loups entre eux, ces dernières semaines ont donné une juste mesure des mois qui s’annoncent : la meute est contre le PSG. Tant qu’il sera en lice, le club parisien concentrera tous les regards, tous les rêves, toutes les jalousies.

‘Ce sera sa croix et sa gloire, pour ainsi tenter de modifier les codes’ 

Ce sera sa croix et sa gloire, pour ainsi tenter de modifier les codes d’un monde qui avait réparti les territoires avant son arrivée. Il y a deux manières d’aborder le challenge parisien. La politique, au sens large : l’UEFA dira prochainement, via le fair-play financier, ce qu’elle pense de ses folies de l’été et si elle accepte la modification de la carte du football européen. »

Paris a fait monter la crainte chez les habitués du top européen.

Les grands clubs historiques ont aujourd’hui peur du PSG. Peur déjà de sa puissance financière car aucun joueur quasiment n’est à l’abri d’une offre parisienne : si un joueur comme Neymar a quitté « le Grand Barca » pour venir à Paris, cela indique que tous les joueurs peuvent vouloir venir à terme. Et cela ne passe pas auprès de l’ordre établi depuis quelques années, la vieille garde ne veut rien lâcher.

Celle-ci aurait aimé figer dans le temps cette hiérarchie bien établie et continuer à se partager les meilleures parts du gâteau. Le Fair -lay Financier a justement été mis en place pour la protéger. En effet, ce dernier stipule qu’un club ne peut dépenser plus qu’il ne gagne. Mais les différences de gains entre les clubs sont bien entendu colossales, et les clubs qui gagnent le plus devraient être ceux qui dépensent le plus. Si un club ne gagne que 10000€, il ne peut que dépenser cette somme. S’il gagne 10 fois plus, il pourra dépenser 10 fois plus. Peut-on appeler réellement cela du fair-play ?

Une petite expérience montre que si on place 6 rats dans une cage, ils vont se battre toute la nuit et arriver à une hiérarchie bien établie au petit matin. Cette même expérience montre que ceux qui sont le plus stressés suite à ça, sont les deux rats en position de force, car ils ont peur de perdre leur statut.

Les grands d’Europe doit doivent réagir sans passer par la polémique.

Il ne faut pas beaucoup plus pour comprendre la position des autres clubs européens face au PSG. Ceux-ci se sentent menacer et essaye de tout faire pour conserver leur place, au détriment bien sur de l’aspect sportif. Mais tout évolue, la société, le sport, la politique, tout. Et ce cartel de clubs européens souhaite figer les positions, ce qui est en contradiction avec le point soulevé juste avant. Des clubs comme Saint-Etienne et Reims par exemple, dominaient le championnat de France il y a 40 voire 50 ans. Aujourd’hui ils ont vraiment perdu de leur superbe mais on ne les entend pas se plaindre dès qu’un joueur du PSG bouge un orteil.

Aux autres clubs aussi de ne pas se reposer sur leur lauriers et de défendre leur bout de pain sur le terrain et en coulisse, en gardant bien entendu une vraie éthique sportive et administrative. Mais un tel monde n’existe pas, et il vaut mieux accuser quelqu’un d’autre pour masquer ses propres incompétences.

son niveau de jeu, défensivement, a laissé l’arbitrage influer.’

« Paris suscite dans la vieille Europe des ressentiments qui pourront pousser les théoriciens du complot à regarder autrement les incidents d’arbitrage de la remontada. Mais le challenge du PSG sera d’abord sportif. Et s’il a été éliminé à Barcelone, c’est aussi parce que son niveau de jeu, défensivement, a laissé l’arbitrage influer.

Le PSG, qui n’a jamais dépassé les quarts de finale depuis l’arrivée du Qatar, a une attaque fascinante. Mais les mêmes gardiens, la même défense et un milieu de moins : est-ce ainsi que l’on résiste à une meute ? C’est une belle question que le printemps tranchera. »

Sur le plan sportif, l’histoire reste la même. Si en France depuis quelques années, chaque équipe et chaque joueur a mis une croix dans son calendrier pour la rencontre contre le PSG, où chacun essaye de donner son maximum pour faire tomber l’ogre parisien, la tendance se confirme en Europe où les rouge et Bleu ne prêtent plus à sourire comme avant. Non aujourd’hui il faut user de toutes les tactiques pour faire redescendre le projet des Qataris. Lors de la campagne 2016-2017, le PSG s’est arrêté en 8ème de finale, stoppé par Barcelone dans un match qui restera dans les annales pour son résultat mais aussi pour les mauvaises décisions de l’arbitre.

Le PSG est responsable de ses échecs et s’est éviter une nouvelle déception.

Vincent Duluc pointe ici du doigt ce qui a manqué au PSG pour ne pas se retrouver dans une situation comme celle-ci et il est vrai que sur ce fameux match retour, c’est l’équipe francilienne qui a permis de se retrouver dans cette situation. Un bloc défensif très voire trop bas, des imprécisions dans la défense et en face un Neymar de gala qui aura fait la misère aux Parisiens avant de les rejoindre cet été.

L’attaque du PSG a été revue, corrigée et améliorée cet été mais rien concernant le milieu, sinon le fait que Rabiot est titulaire, ni le poste de gardien. On peut partir du principe que pour gagner, il faut mettre un but de plus que l’adversaire, auquel cas la stratégie d’Emery et d’Henrique peut s’avérer payante. Mais ne pas prendre de but facilite quand même grandement la tâche. Début de réponse dès ce soir à 20h45 face au Celtic Galsgow !

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