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Edito - Un premier titre pour bien démarrer la saison, même si le PSG a encore du travail

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Edito – Un premier titre pour bien démarrer la saison, même si le PSG a encore du travail

Et de 7. Pour la 7ème fois consécutive le Paris Saint-Germain remporte le Trophée des Champions. Les Parisiens ont pris leur revanche sur le Stade Rennais (vainqueur de la Coupe de France face à Paris la saison passée) en s’imposant 2-1. Thomas Tuchel et ses hommes se rassurent et font le plein de confiance en démarrant la saison avec un nouveau trophée dans la poche. Néanmoins, tout n’a pas été simple pour les Rouge et Bleu samedi. Retour sur cette première rencontre officielle de la saison 2019-2020.

Un premier acte mitigé.

Des Parisiens surpris d’entrée.

Les parisiens ont livré une première mi-temps assez étrange. Les Rennais, décomplexés et insouciants, ont fait un pressing haut pour démarrer fort. Ce qui a payé face à un PSG pas encore bien dans son match, puisqu’ils ont ouvert le score par l’intermédiaire de Adrien Hunou sur un excellent centre de Benjamin Bourigeaud. On peut tout de même souligner qu’il y a hors-jeu (il n’y avait pas de VAR sur ce match). Au moins, ce but a réveillé les coéquipiers de Marquinhos (défenseur central de 25 ans). Les Parisiens ont par la suite mis le pied sur le ballon et se sont crées plusieurs situations à l’instar de Ander Herrera (milieu de 29 ans), Pablo Sarabia (milieu offensif/ailier de 27 ans) ou Kylian Mbappé (attaquant de 20 ans). Sans succès. Les Parisiens ne trouvent pas la faille et butent sur le bloc défensif des hommes de Julien Stéphan.

Une animation offensive brouillonne.

Disposés en 4-3-3, les hommes de Thomas Tuchel ont eu du mal à trouver des solutions. L’animation mis en place par Tuchel n’était pas forcément la disposition idéale pour déborder la défense rennaise, mais il a dû faire avec les joueurs disponibles. Avec un milieu composé de Marquinhos, Marco Verratti et Ander Herrera, l’entrejeu parisien montrait certaines limites. Probablement par manque d’automatismes et de jambes (les joueurs n’étaient pas à 100). On l’a vu aussi dans des tentatives de combinaisons avec les attaquants ou les latéraux. Paris avait du mal à se projeter. Par moments, l’équipe était un coupée entre le milieu de terrain et l’attaque. D’autant plus qu’Edinson Cavani est un attaquant de surface qui n’est pas très doué pour participer au jeu en servant de pivot. Paris est arrivé à la pause sans avoir été mauvais, mais il manquait quelque chose.

Un PSG plus conquérant en seconde période.

Plus d’intensité en seconde période.

Une superbe action pour égaliser.

Dès la reprise, les Parisiens ont mis plus d’envie et plus d’agressivité. Les joueurs de la capitale, ont pris à la gorge les partenaires de Tomas Koubek. A l’image de Sarabia, les champions de France se sont montrés combatifs et déterminés à revenir au score. Les Rouge et Bleu ont dominé les partenaires de Clément Grenier dans tout les compartiments du jeu. Que ce soit dans la possession du ballon ou dans les duels remportés par exemple. De quoi aider aussi le 4-3-3 à mieux fonctionner, même si on n’a pas le sentiment que ce sera forcément le schéma le plus utilisé. Avec tous ses défenseurs prêts à début la rencontre, Tuchel reviendra probable vers des systèmes à 3 défenseurs centraux. Si les centres avaient été plus précis hier, cela aurait tout de même pu être plus convaincant.

Un peu de panique à la fin.

Au moins, bien servi par Sarabia après une magnifique passe de Marquinhos, Mbappé a remis les équipes à égalité à la 57e minute et surtout a redonné confiance à ses partenaires tout en plombant Rennes.

Tuchel a ensuite décidé d’un changement avec la sortie d’Herrera pour Di Maria, avec un système plus proche du 4-2-3-1. Et puis quelques minutes plus tard, Di Maria a trouvé le chemin des filets sur un coup-franc sublime. Malheureusement, les Parisiens ont relâché un peu la pression alors que Rennes a tout donné pour revenir. Il y a eu alors un grand manque de maîtrise parisienne et l’égalisation n’était pas loin.

Une victoire oui, mais des parisiens pas totalement rassurants.

Une victoire a toujours du positif, d’autant plus quand il s’agit de remporter un titre. Les Parisiens ont en plus clairement dominé cette rencontre. Mais on est encore loin d’un très grand match. Il y’a encore beaucoup de choses à améliorer, notamment dans l’animation offensive mais aussi dans le repli défensif. Il y a aussi eu le sentiment d’un peu de panique en fin de match, alors qu’il faut savoir rester serein et solide. La fatigue a pu jouer. De toute façon, le coach Thomas Tuchel ne l’a pas caché, il faut encore travailler.

Nous ne sommes qu’au début du mois d’août, il est donc normal que tout ne soit pas au point dans l’équipe. D’ailleurs, le mercato n’est pas encore fini, il peut encore y avoir des départs comme des nouvelles arrivées. Ce qui est sur, c’est qu’avec cette victoire, les hommes de Thomas Tuchel vont pouvoir aborder la première journée de championnat face à Nîmes dimanche prochain en toute sérénité.

Le résumé du match :

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2 Comments

  1. Jean-claude Dechesne

    4 août 2019 at 13:00

    comment peut ton juger une défense provisoire ?? quand Gueye sera là , Marquinos descendra a coté du capitaine , absent 9/10eme du match et comme Bernat fait bien son boulot le problème sera résolu ! de plus juger Herera après trois matchs quand ce mec vient du championnat le plus dur du monde avec une bonne réputation , c’est idiot !!! Cavani avait trois jours d’entraînement dans les jambes et Dialo quitte une super championnat pour atterrir dans un autre système de jeux !!! laissez les s’adapter avant de critiquer !! de toutes façons , un vrai supporter encourage et critique Mons !! bon dimanche à tous !!!

  2. Art Galerie Nolden/H Paris

    4 août 2019 at 13:00

    Enfin, une analyse bien fondée. Merci!

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