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PSG/Lorient - "Emery joue son avenir" et peut gagner "6 semaines", prévient L'Equipe

Autour du PSG

Emery laisse 2 jours de repos à ses joueurs, Bourges, Marles et Roux l’expliquent dans Le Parisien

Suite au match nul du Paris Saint-Germain face à Ludogorets (2-2, 6e journée de Ligue des Champions), le coach Unai Emery a accordé 2 jours de repos à ses joueurs. Une pause qui a était prévue avant la rencontre et n’a pas été modifiée. Un choix de l’Espagnol qui a été commenté dans Le Parisien par 3 « spécialistes ».

Gilles Bourges, l’ex-entraîneur des gardiens du PSG « Du temps de Carlo Ancelotti, les joueurs n’avaient jamais deux journées de repos consécutives dans les semaines à trois matchs, se souvient . Cela dit, Emery sait ce qu’il fait. Il peut estimer que les titulaires ont été beaucoup sollicités ces dernières semaines et qu’ils ont justement besoin d’un break pour retrouver de la fraîcheur physique et surtout mentale. »

Alexandre Marles, ex-responsable de la préparation physique du PSG « Il est assez rare de procéder comme le fait Unai Emery, surtout dans la foulée d’un match à domicile, souffle . Mais il a dû considérer que c’était la dernière occasion de souffler avant la trêve hivernale (NDLR : le 21 décembre au soir, après PSG – Lorient).

Même quand Laurent Blanc donnait une ou deux journées off, il n’était pas rare de voir Maxwell, Motta ou Ibrahimovic faire un passage au centre d’entraînement. »

Guy Roux, ancien entraîneur emblématique de l’AJ Auxerre « Revenir sur cette décision et rogner une journée de repos sous prétexte que le résultat contre Ludogorets a été négatif n’aurait servi à rien, estime Guy Roux. Pire, cela aurait été perçu comme une sanction injuste par les joueurs. »

Si les deux jours de repos étaient décidés, ce n’est sans doute pas au hasard. Les joueurs en avaient certainement besoin. Emery aurait pu faire une punition en plaçant la reprise de l’entraînement plus tôt. Cela peut être un moyen de faire un électrochoc. Mais l’impact peut être aussi bien négatif que positif. Surtout que les Parisiens peuvent avoir besoin de souffler un peu dans le marathon qu’ils font (10 matchs en 33 jours). Et on a vu de nombreux pépins physiques, que ce soit des absences pour plusieurs ou un seul match. Sans oublier qu’il reste 2 jours préparer la réception de l’OGC Nice (dimanche soir, 17e journée de Ligue 1).

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