Autour du PSG

Fabrice Abriel sur Cavani « On avait le même à l’OM, on avait Brandao »

par
Mao HASHIMOTO
le 25 août 2016 à 23:50

A l’occasion de la 2e journée de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et FC Metz, Edinson Cavani n’est pas arrivé à trembler les filets du gardien messin Thomas Didillon. Et c’est surtout parce que l’attaquant parisien a été maladroit. Fabrice Abriel, ancien joueur de l’Olympique de Marseille, compare sa prestation avec celle de Brandao.

« Cavani, au-delà des occasions manquées, il y a aussi un contenu de match qui est bien pour son équipe, pour ses coéquipiers. On avait le même à l’OM, on avait Brandao. Quand je dis le même, je veux dire qu’il ratait des fois l’immanquable. Cela nous faisait plaisir de le voir tacler, gêner les défenseurs adverses. Car pour nous, le match entier, ce n’est pas seulement marquer, c’est aussi être solide », déclare l’ancien Marseillais sur SFR Sport.

Les Parisiens ont tenté 29 tirs au total et El Matador en a fait 7 pour seulement 2 cadrés. Vu la performance de Di Maria (6 tirs, 1 cadré), il n’y a pas de grande différence à ce niveau-là. Sauf que Cavani est le buteur et on attend de lui qu’il arrive à finir. Surtout, il a souvent été plus près du but que son coéquipier argentin tout en faisant des tires un peu moins maîtrisés. Une maladresse technique qui a forcément provoqué des commentaires et même certaines inquiétudes. Toutefois, une comparaison avec Brandao est exagérée.

Lors de sa meilleure saison (au Chakhtar Donetsk, championnat ukrainien 2005-2006), le Brésilien de 36 ans a inscrit 21 buts toutes compétitions confondues. Cavani n’est pas descendu en dessous de 25 depuis 2009-2010 avec Palerme (Serie A) et il avait marqué 15 buts du haut de ses 23 ans. Et ce dans un championnat plus relevé que celui d’Ukraine.

Et si Abriel parle du côté combatif, sur ce point aussi la comparaison est douloureuse. Brandao a un côté méchant. Il met des coups parfois pour faire mal. Cavani met beaucoup d’envie, mais n’a jamais spécialement déclenché des bagarres ou blessé ses adversaires. La comparaison est au moins aussi maladroite que Cavani dans ses pires matchs.

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