Fernandez « Ronaldinho la première année avec moi au PSG, c’est un plaisir pour tout le monde »

Mercredi 9 octobre à 21h, RMC Sport diffusera un document Transversales intitulé « Ronaldinho, No Limit ». L’occasion pour Luis Fernandez, ancien entraîneur (1994-1996, puis 2000-2003) du Paris Saint-Germain qui a notamment marqué les esprits en mettant l’ancien attaquant génial sur le banc lors de son passage à Paris (2001-2003), de s’exprimer à propos du Brésilien.

C’est un régal. Ronaldinho la première année avec moi au PSG, c’est un plaisir pour tout le monde. A la fin de cette première saison, on a le sélectionneur du Brésil, Scolari, qui demande à nous voir. Pour nous dire ‘Bravo, ce que vous avez fait avec Ronnie c’est merveilleux’. On est venu nous féliciter, j’en ai fait un champion du monde Ronaldinho ! Quand on est devant notre télévision et qu’on regarde la Coupe du Monde, que l’on voit notre petit Ronnie à 22 ans devenir champion du monde, on est fier. On est heureux.

Fernandez « Cela devient un malaise, un problème, une difficulté. »

En le voyant revenir, je m’attends à être champion, à tout gagner, à être au top avec lui. Il commence à se relâcher, il est dans une décompression. Dans ses 5 premiers mois, cela se dégrade petit à petit. Ce n’est pas d’un coup. Cela devient un malaise, un problème, une difficulté. L’époque au Camp des Loges, les gens faisaient la sécurité du centre d’entraînement et des boîtes de nuit. J’arrivais et on me disait que la veille Ronnie était à tel endroit, avec des amis, des journalistes. Je dis ‘je peux pas lutter, je ne peux pas me battre’.

Fernandez est souvent vu comme un des responsables de la seconde année plus difficile de Ronaldinho au PSG avec une gestion trop dure, voire injuste. Il y a possiblement une part de vérité. Peut-être qu’il na pas eu la meilleure réaction possible. Cependant, il faut bien admettre que le Brésilien, aussi génial était-il, n’a pas été simple à gérer. D’ailleurs, son goût pour la fête et les soucis ne se sont pas arrêtés à Paris. Ronnie a finalement fait moins d’années au plus haut niveau européen que son talent le promettait. Mais c’est ainsi qu’il a voulu vivre, en profitant. Cela fait aussi partie de ce joueur si particulier. Et cela ne l’a pas empêché de beaucoup gagner.

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