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FPF - Paolillo s'inquiète du manque de fermeté envers le PSG, un signal très négatif

Autour du PSG

FPF – Paolillo s’inquiète du manque de fermeté envers le PSG, un « signal très négatif »

Du côté du Paris Saint-Germain, forcément, l’annonce de la fin des sanctions de l’UEFA est très bien reçue. Par contre, en dehors du club, les avis sont bien plus mitigés. Ernesto Paolillo, ancien directeur de banques et président de l’Inter de Milan, qui a aussi siégé à la commission chargée de concevoir les règles du Fair-Play Financier au sein de l’UEFA, est totalement contre, comme il l’a expliqué dans Le Parisien.

« C’est un signal très négatif. L’UEFA se comporte avec le PSG un peu comme l’Europe vis-à-vis de la Grèce. Ce manque de fermeté ouvre une brèche pour tous les autres clubs qui souhaiteraient contourner les règles du fair-play financier. Comment voulez-vous que l’ensemble des clubs ait confiance en l’UEFA après ça ?

Je crois surtout que le fair-play a changé de philosophie. Il fait désormais la part belle aux nouveaux investisseurs. (…)La réforme crée un système dérogatoire au fair-play financier.

Un club sera autorisé à l’avenir à ne pas respecter l’équilibre recettes-dépenses pour peu qu’il présente un plan de développement de ses recettes. Ou alors s’il bénéficie de l’arrivée d’un repreneur. Mais ces nouveaux capitaux iront toujours dans les grands clubs, les plus connus et les plus rentables. Les clubs petits ou moyens devront poursuivre leur route sans toutes ces facilités. C’est contraire à l’esprit originel du fair-play. »

La réforme est en effet surprenante. Avec un déficit autorisé, il faut s’attendre à ce que les clubs continuent de dépenser certainement un peu « trop ». Et les seuls qui seront capables de donner un plan solide pour combler ce déficit, vraisemblablement, seront les plus grands. L’UEFA et le FPF risquent de bloquer la hiérarchie, c’est vrai.

En revanche, difficile de voir en quoi il y a un « manque de fermeté » avec le PSG. Le club de la capitale a été très contraint depuis un an et l’a certainement payé sur la saison. Par contre, les dirigeants ont trouvé de nombreux sponsors, les ventes de produits dérivés et de billets se sont apparemment très bien passées, et Paris a su combler le manque créé par la dévaluation de son contrat avec QTA (de 200 à 100 millions d’euros par an).

Le PSG a donc su générer de nouveaux revenus et présenterait des comptes à l’équilibre. La fin des sanctions semble donc logique puisque Paris respecte la règle.

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