Javier Tebas « On passe de l’affaire PSG à l’affaire UEFA et son Fair-Play Financier »

Hier soir, Mediapart a publié un article expliquant que le Paris Saint-Germain a été couvert par l’UEFA dans sa tricherie financière pour développer son projet. Malgré la défense très solide du club parisien, cela provoque sans surprise de nombreuses réactions. Forcément, Javier Tebas, président de la Liga et grand détracteur du PSG, a accepté de répondre à L’Equipe à ce sujet.

“C’était évident qu’il n’y avait aucune transparence quant aux décisions du comité de contrôle qui est évoqué dans cette enquête, donc je ne peux pas être surpris, a commenté Tebas. Sur le PSG, j’ai déjà tout dit. Avec ces révélations, on passe de ‘l’affaire PSG’ à ‘l’affaire UEFA’ et son fair-play financier. Tout est lié : il n’y aurait pas d’affaire PSG si l’UEFA appliquait correctement le fair-play financier.

‘Ce qui m’inquiète, c’est la conduite de l’UEFA’.

Ce qui m’inquiète n’est pas tant la conduite du PSG ou de Manchester City. C‘est la conduite de l’UEFA d’Infantino et de Platini. Tout ce que je peux dire aujourd’hui, c’est qu’il faut bien tout examiner ; les comités d’éthique de l’UEFA et de la Fifa devraient agir immédiatement. », a expliqué Tebas.

On pouvait s’attendre à ce que Tebas profite de ces informations de Mediapart pour réagir et redemander des sanctions. Mais on pensait que ce serait un peu plus tourné vers le PSG. Sauf que le dirigeant de la Liga l’explique bien lui-même, il « a déjà tout le dit ». Ce qui est indéniable, tant il a déjà beaucoup parlé du club parisien ces derniers mois.

Là, il s’attaque un peu plus à l’UEFA et attend une vraie réaction. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il oublie le PSG. Il attend surtout des instances de montrer un vrai sérieux et de la sévérité envers le club parisien si nécessaire. Ce dernier point ne fait pas de doute selon lui. Pourtant, il faut continuer de laisser les enquêtes se faire. Surtout que, comme on l’a déjà dit (le lien est d’ailleurs inclus), la défense parisienne mérite d’être écoutée dans cette affaire car il y a de très bons arguments. De grandes décisions ne peuvent pas être prises seulement suite à un article.

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