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Karaquillo "Le PSG n’est pas organisé comme il le faudrait...Tuchel ne peut s'en sortir que si le club recrute Wenger"

Autour du PSG

Karaquillo « Le PSG n’est pas organisé comme il le faudrait…Tuchel ne peut s’en sortir que si le club recrute Wenger »

Jean-Pierre Karaquillo, fondateur du Centre du droit et d’économie du sport de Limoges, a livré une interview au journal Le Parisien ce samedi. L’occasion pour l’économiste d’aborder le sujet du Paris Saint-Germain qui semble manquer d’organisation et dont beaucoup reprochent l’absence d’une « institution » claire et forte..

Selon Jean-Pierre Karaquillo, la tête dirigeante du Paris Saint-Germain ne doit être composée que de 2 personnes tout au plus et non 3.

«Le PSG n’est pas organisé comme il le faudrait. L’actionnaire n’est pas là pour mettre les mains dans le cambouis. Quand j’apprends que c’est l’Emir du Qatar qui choisit le prochain entraîneur, on est dans le non-sens total ! On ne verrait jamais ça en Angleterre. Il ne faut surtout pas que l’actionnaire principal soit dans l’opérationnel. Ce n’est pas le but.»

Pour Karaquillo, l’Emir ne doit pas interférer dans les décisions du club. Un avis qui vient contraster avec certaines informations annonçant le choix Thomas Tuchel comme étant un souhait de l’Emir lui-même. Il doit se soucier de la sérénité de son club et non des décisions sportives, on retrouve souvent cette non-implication des actionnaires majoritaires dans les autres grands clubs européens.

« Le rôle de l’actionnaire n’est pas de diriger au jour le jour le club »

«La solution ? Sur place, à Paris, quelqu’un doit posséder les clés du camion et agir par délégation de pouvoir. Le rôle de l’actionnaire n’est pas de diriger au jour le jour le club. Le propriétaire fixe la politique générale du club, détaille son projet et donne ses objectifs. Le cœur de l’entreprise relève du sportif. Il n’y aura aucune réussite ou des résultats linéaires au PSG en restant organisé ainsi. Le fonctionnement actuel affaiblit l’institution.»

La solution serait donc de donner les pleins pouvoirs à une seule personne au sein du club. Cependant, cette solution ne semble être qu’un euphémisme quand on sait qu’Unai Emery devait les avoir puis Antero Henrique. Le premier étant sûr de partir et l’autre se posant des questions. Or, les meilleures équipes européennes sont souvent  celles qui font preuve de stabilité au sein de l’organigramme. Il faudrait que Paris se trouve une force stable. Peut-être avec des rôles mieux attribués et respectés.

« Il y a quelqu’un de trop dans l’organigramme parisien »

«Trop de lieux de pouvoir à Paris ? Oui et c’est pour cela que ça ne peut pas marcher. Il faut une harmonie du pouvoir. Le système est bancal parce qu’il y a Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc. Il n’y a pas besoin de Nasser. Blanc a suffisamment de compétences pour être celui qui agit par délégation de pouvoir. Il a relancé la Juventus Turin ainsi. Il y a quelqu’un de trop dans l’organigramme parisien.»

Le semble au PSG semble être que les décisions viennent d’un peu partout, tout le monde cherche sa part de responsabilité. Il faudrait un découpage plus clair des champs d’actions et une stratégie bien définie pour tout le club. On l’a vu un peu avec Antero Henrique (directeur sportif) et Scherrer Maxwell (coordinateur sportif). Notamment dans la gestion des prêts. De nombreux efforts devront donc être fait au sein du club de la capitale pour améliorer les décisions et pour, enfin, passer un palier en dehors et sur le terrain.

« Tuchel arrive sans légitimité »

«Tuchel ? Il arrive sans aucune légitimité face à ces joueurs qui sont des stars internationales. Il n’a pas été joueur de haut niveau et pour eux, ce n’est pas lui qui va leur expliquer comment on s’entraîne. Il ne peut s’en sortir que si le club recrute Arsène Wenger. Là, le PSG aura un vrai organigramme. Arsène déciderait de toute la politique sportive. Wenger est l’homme idéal et peut équilibrer le système.»

L’arrivée de Thomas Tuchel, ne faisant quasiment aucun doute, pose déjà débat. Il aura a gérer un vestiaire de stars et d’égos que beaucoup redoutent. Ce sera à lui de s’imposer et aux dirigeants de bien faire comprendre qu’il sa place à ici et une autorité incontestable (sauf bien sûr si les mauvais résultats s’enchaînent). De plus, la possibilité de recruter Arsène Wenger, dont le départ d’Arsenal a été annoncé, en tant que dirigeant est une belle opportunité pour les Parisiens. Un moyen de s’assurer un expert du monde du football, qui devrait avoir des idées pour stabiliser la structure du PSG pour la transformer en institution capable de rafler tous les grands trophées.

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