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Kurzawa, un apprentissage difficile

Autour du PSG

Kurzawa, un apprentissage difficile

Si Angel Di Maria est la recrue star du Paris Saint-Germain cet été, Layvin Kurzawa est le dernier joueur à être arrivé, le dernier ajustement. Et l’arrière gauche de 23 ans, s’il n’est pas un novice du haut niveau, doit encore s’adapter et apprendre des choses sur l’exigence (pression comprise) et la tactique parisienne.

Avec pourtant 62 matchs de Ligue 1 et 11 matchs de Ligue des Champions, Kurzawa est à un peu à nouveau dans la peau de l’apprenti à Paris. Simplement parce que le club de la capitale vit dans une pression et un univers médiatique particulier en France, mais aussi parce que les dirigeants veulent l’une des meilleures équipes au monde. Les erreurs y sont donc encore plus visibles. Et puis, à chaque changement de club son adaptation.

Kurzawa, un apprentissage difficile

Kurzawa rentre face à Bordeaux pour son premier match avec le PSG, une soirée compliquée.

Et il faut le dire, Kurzawa a eu du mal à se lancer avec le PSG. En effet, le gaucher s’offre une statistique peu réjouissante: il a participé aux deux seuls matchs nuls du PSG cette saison.

Face à Bordeaux (5e journée de Ligue 1), l’ancien Monégasque fait ses premiers pas avec le PSG, au Parc des Princes, en remplaçant Maxwell, victime d’une douleur à la hanche, à la 67e minute (2-1). Si on ne pouvait pas tout de suite attendre des merveilles de la recrue parisienne, sa prestation est clairement trop timide. Un peu dépassé dans les duels, il n’ose pas monter balle au pied etrejoue presque constamment en arrière. On sait que le PSG joue la possession de balle, mais il semble en abuser.

Rien de choquant pour une première fois. Seulement, il est sur le terrain au moment de l’égalisation bordelaise. De quoi augmenter la pression et l’envie de le voir aller de l’avant. Mais il n’y a rien à faire, il n’y aura pas d’étincelle pour cette première.

Kurzawa, un apprentissage difficile

Face à Reims, Kurzawa a surtout souffert.

Et le match suivant n’est pas mieux réussi, voire pire. Cette fois, c’est à Reims (6e journée de Ligue 1) que la recrue parisienne foule la pelouse, dans la peau d’un titulaire cette fois. Les Parisiens sont globalement passés à côté de leur match au stade Auguste Delaune, et Kurzawa n’échappe pas à ce constat. Nous lui avions d’ailleurs attribué la note de 3/10 pour un match trop pauvre
offensivement et inquiétant en défense, où il est notamment un peu coupable sur le but reimois (83e Siebatcheu). Sans oublier que De Préville avait heurté le poteau à la 41e à la suite d’un duel perdu par l’arrière gauche parisien.

Une performance que l’on espère vite oublier pour le joueur censé faire concurrence à Scherrer Maxwell. Et c’est ce que Kurzawa avait l’occasion de faire la semaine suivante lors de la 8e journée Ligue 1 face à Nantes (à la Beaujoire). Encore une fois, l’international français (2 sélections) est titulaire.

La première mi-temps ne rassure personne. Elle fait peur même, mais pas seulement pour Kurzawa. S’il ne brille pas, c’est tout le PSG qui est dépassé, endormi et mené. Il serait alors injuste de l’isoler dans cette performance collective désastreuse.

Par contre, on peut saluer le fait qu’il n’ait pas baissé les bras ni s’est laissé décourager par des erreurs un peu trop nombreuses. A l’image de l’équipe, la seconde période est de bien meilleure qualité. Si c’est sur une touche assez simple (pas le geste technique le plus impressionnant), qu’il sert Pastore, dont le centre est décisif (1-1, Ibrahimovic à la 47e), c’est l’ensemble de la mi-temps qui rassure. Un peu plus à l’aise dans le jeu et ses accélérations, Kurzawa est aussi plus solide dans les duels et plus efficace dans les tacles. Il a d’ailleurs obtenu la note de 5. Rien d’exceptionnel, mais c’est mieux que lors des premières sorties.

Kurzawa, un apprentissage difficile

Victoire et des duels gagnés, Kurzawa a montré des signaux positifs contre Nantes.

Comme il n’a pas participé aux matchs face au Shakhtar Donetsk (2e journée de Ligue des Champions, 0-3) et l’Olympique de Marseille (9e journée de Ligue, 2-1), Kurzawa laisse une impression plutôt positive. Pas encore celle de la performance étincelante, mais de l’adaptation et la montée en puissance. Il faudra donc confirmer lors de ses prochaines sorties, ce qui devrait arriver assez vite, autour des matchs contre le Real Madrid qui attendant le PSG dans les prochaines semaines.

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