La réponse cinglante d’Éric Rabesandratana à Michaël Youn « Supporter c’est supporter tout ! »

Les supporters du Paris Saint-Germain ont connu une nouvelle terrible désillusion ce soir du 6 mars dernier en s’inclinant à domicile contre une faible équipe de Manchester United. Une défaite lunaire synonyme d’élimination de la Ligue des Champions. Une énième déception qui pousse certains supporters, à l’image de Michaël Youn, à expliquer qu’ils en ont marre et qu’ils ne supporteront plus le PSG. C’est contre cette mentalité que s’est insurgé Éric Rabesandratana. L’ancien capitaine parisien, qui officie aujourd’hui comme consultant, à pointé du doigt ces « pseudo supporters » sur les ondes de France Bleu Paris.

“Je veux parler de cette frustration après avoir vu la vidéo de Michaël Youn. Il ne veut plus supporter le PSG, il ne veut plus être la risée de l’Europe… Ça me dérange. On a vu beaucoup de choses sur les réseaux sociaux. Moi, je voulais dire que je comprends la tristesse, la frustration, toutes ces émotions du passionné. Ce que je ne peux pas accepter c’est la résignation. Ou le faire de dire : “j’arrête de supporter l’équipe”.

« Les supporters ont un rôle à jouer. »

« Ce n’est pas possible quand on est supporter ! Être un vrai supporter, ce n’est pas un calcul ! Les supporters ont même un rôle à jouer pour aider l’équipe à sortir d’un échec. Le joueur doit savoir qu’il peut compter sur eux. Le joueur entend, ressent ce qui se passe. Supporter, c’est supporter tout, le bon comme le mauvais. Et c’est dans le mauvais qu’on voit qui est un vrai supporter !” a lâché Rabesandratana sur les ondes de la radio parisienne.

Il est vrai que les joueurs du Paris Saint-Germain ont fait naître un immense sentiment de trahison chez ses supporters. Un sentiment de trahison qui n’est pas prêt de s’estomper tant son impact fut grand. Éric Rabesandratana a raison, : être supporter, c’est supporter tout. Il y a néanmoins un seuil qui a été franchi. Vivre cela après avoir vécu le 6-1 au Camp Nou en l’espace de deux ans, c’est extrêmement compliqué.

Maintenant, un supporter doit rester même dans la pire des tempêtes. Cela ne signifie pas forcément pardonner : les joueurs passent, le club reste ainsi que ses supporters. Au final, c’est la seule leçon à retenir de tout cela. Et si certains préfèrent fuir, bien leur fasse, les vrais amoureux resteront présents. Il y aura des lendemains, des nouveaux espoirs, des nouveaux visages mais le PSG perdurera et ses supporters avec

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