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Si le PSG ne licencie pas Aurier, "les dirigeants devront encore devoir respecter la charte du football" rappelle L'Equipe

Autour du PSG

L’analyse du match d’Aurier face à Lyon, le guerrier confirme qu’il mérite sa place

Nous avions laissé Serge Aurier en demi-teinte lors du Classico, il est de nouveau aligné en titulaire face à Lyon pour ce 8ème de finale de Coupe de France. Nous avons décidé d’analyser son match à 6 jours de la réception de Chelsea en Ligue des Champions, pour laquelle il devrait occuper le poste de latéral droit.

Malheureusement, l’entame n’est pas rassurante et dès la première minute les doutes reviennent. Notamment quand il se fait passer facilement par la vitesse de Lacazette, mais il arrive à les dissiper très rapidement par un tacle précis pour arrêter le débordement de Cornet (2ème).

6 minutes plus tard, il est absent de sa zone sur une déviation Lyonnaise car il est allé aider Stambouli au milieu de terrain (qui souffre beaucoup en début de match). Heureusement que la charnière centrale couvre cet espace laissé.

Comme l’équipe, Aurier rentre tout doucement dans ce match et il se retrouve presque à la finition d’une action un peu folle (19ème), qui voit Lopes sortir pour la deuxième fois avec la tête, la passe de Motta étant un peu trop profonde. Deux grandes qualités du latéral parisien, sa vision du jeu et la vitesse, s’expriment ensuite.

Sa vitesse comme sur cette action qu’il démarre dans son camp (26ème), avant d’être lancé en profondeur par Zlatan, mais qui est stoppée par un tacle de Cornet sur lequel l’arbitre donne un 6 mètres aux Lyonnais, comme quoi la malchance n’est pas toujours du côté de Mr Aulas.

Sa vision du jeu lui permet de laisser croire à ses adversaires qu’ils ont été oubliés, afin d’anticiper qu’une passe leur sera adressée, ce qui lui permet d’être en avance et au marquage de son joueur. Attention toutefois à l’excès de confiance et de fougue, qui peuvent le pousser à la faute, que ce soit en laissant trop de place ou avec un tacle en retard.

Comme sur cette action de Lyon (39ème) où Morel et Cornet se retrouvent sur son côté esseulés, ce qui permet à ce dernier de déclencher une belle frappe somptueusement sortie par Sirigu.

La première mi-temps se termine comme elle a commencé: tout doucement, en gestion et le natif d’Ouaragahio ne déroge pas à la mentalité collective.

La seconde mi-temps reprend et Aurier a une position très offensive, ce qui fait partie de la tactique et prise de risques parosienne laissant encore l’espace à ses adversaires lors d’une perte de balle au milieu (46ème). Mais là encore sa vitesse lui permet de revenir sur Cornet qui partait vers le but. Mais cette position lui permet aussi d’être le premier attaquant, mais souvent mal servi (50ème).

Son jeu est complètement différent de celui de Maxwell, qui lui reste plus sage dans sa zone et monte vers l’attaque vraiment rarement, mais toujours efficacement. Aurier lui est prêt à suivre son adversaire jusque dans le milieu du terrain (54ème) et se positionne rarement aussi bas que son coéquipier Brésilien.

Il est pourtant presque impossible de le mettre à défaut, sa puissance parle toujours, sans oublier qu’il a aussi une certaint technique, et remet l’équipe dans le bon sens (61ème) ce qui permet à ces coéquipiers d’aller vers l’avant et de marquer, comme ce but de Zlatan (62ème).

Après ce but Paris, maîtrise vraiment le cours du jeu et le défenseur emprisonne les attaquants de Lyon. Chacune de ses interventions est sereine, maîtrisée, et permet au PSG de dérouler un beau jeu construit. Sa vitesse lui permet aussi de débouler très rapidement sur son coté (67ème), bien servi cette fois par Lucas, ce qui lui permet d’offrir le deuxième but à Ibrahimovic, d’un centre à ras de terre qui trouve le plat du pied du Suédois.

Au fil des minutes Aurier commence à ressentir un peu de fatigue logique, mais fait toujours les efforts pour contrer son adversaire (73eme). Les Parisiens marquent le troisième but, anecdotique mais hors jeu (la malchance, ha la malchance Mr Aulas), cette fois sans l’aide de notre latéral.

Le guerrier sort et laisse sa place à Matuidi (83ème), non sans laisser un petit souvenir viril à Morel (79ème) et Valbuena (80ème).

Serge Aurier, arrivé sur la pointe des pieds en 2014 (parfois même avec des critiques sur son potentiel) de Toulouse, démontre de match en match qu’il a ce qu’il faut pour devenir l’un des meilleurs latéraux droit, alliant physique, et technique et vision du jeu, ce qui lui permet d’être à l’aise avec Lucas ou Di Maria dans son couloir. Souhaitons maintenant un bon repos à notre guerrier, pour qu’il soit dans les meilleurs conditions pour la réception de Chelsea.

Prochain rendez-vous, samedi avec la réception de Lille où l’équipe sera très certainement très remaniée et Aurier sur le banc, peut-être déjà en train de penser aux Blues.

Article rédigé par Sylvain Lestienne

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