L’ancien président de Trapp avoir été surpris par l’offre du PSG et défend son bilan

Cet été, l’arrivée de Kevin Trapp au Paris Saint-Germain a été une surprise en France. Mais aussi pour le président de son ancien club l’Eintracht Francfort, Heribert Bruchagen, comme il l’a avoué dans L’Equipe avant de défendre l’Allemand de 25 ans.

« Au départ, je n’y ai pas vraiment cru. Je n’ai pas pris cette affaire au sérieux avant que les dirigeants  nous contactent.

Et un jour, Kevin est venu me voir dans mon bureau pour me demander de le laisser partir. C’était une opportunité qu’il se devait de saisir.

Ses performances à Paris ? Il a commis quelques boulettes mais, que je sache, même Manuel Neuer en commet.Pour lui, le PSG n’a rien à voir avec ce qu’il a connu à l’Eintracht.

Il a besoin d’un certain temps pour trouver ses marques et gérer cette nouvelle pression. Chez nous, il était assez protégé. C’est donc, là aussi, une nouvelle situation qu’il doit apprendre à gérer. 

Kevin mérite amplement de jouer dans un tel club. Il a le niveau. Dans les un-contre-un, il est quasiment imbattable. »

Si tous les Parisiens attendaient la venue d’Angel Di Maria l’été dernier, les signatures de Benjamin Stambouli et Kevin Trapp ont été des surprises. L’Allemand joue dans un grand club et la Ligue des Champions pour la première saison de sa vie. Il doit donc convaincre qu’il a sa place.

Ce qui ajoute de la pression, en plus de l’instance des médias sur la concurrence avec Salvatore Sirigu, dont il a pris place de gardien numéro 1.

Cela ne suffit pas à excuser toutes ses erreurs, mais ce sont des éléments importants. Il faut de toute façon savoir aussi se souvenir des arrêts importants qu’il a fait. Sans oublier son apport dans le jeu.

Maintenant, surtout avec la très belle saison d’Alphonse Areola pendant son prêt à Villarreal, il doit prouver qu’il est le gardien qu’il faut pour le PSG. Cela passe par une très belle performance ce soir face à Chelsea.

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