Laporta attaque encore le PSG en soulignant un « manque d’expérience »

Tout le monde se souvient de la sortie de Leonardo (voir ici) concernant un éventuel intérêt envers Lionel Messi (attaquant du FC Barcelone de 33 ans). En tout cas ses déclarations n’ont pas plu en Catalogne où Joan Laporta, ancien président du FC Barcelone (2003-2010) et candidat à un nouveau mandat a pesté, dans un entretien au journal L’Équipe, face à ce qu’il considère comme un manque de respect. Il se dresse, de nouveau (puisqu’il avait déjà critiqué Paris à deux reprises avant) en donneur de leçon sur les méthodes parisiennes en oubliant que le FC Barcelone procède de la même façon.

Laporta « Je trouve que c’est déplacé, cela montre leur manque d’expérience à ce niveau »

« Je trouve que c’est déplacé, cela montre leur manque d’expérience à ce niveau. Il leur reste beaucoup à apprendre dans le monde du football. Je ne sais pas si cette réaction est instinctive ou si c’est une erreur de communication. Pour ma part, j’ai toujours respecté les autres clubs »

Joan Laporta n’a pas digéré que Leonardo courtise la légende du FC Barcelone : Lionel Messi. Pourtant, le génie argentin, refuse encore de signer et au mois de janvier, il est même entré dans les 6 derniers mois de son contrat. De quoi bien sûr, attirer les courtisans. Leonardo n’a pas laissé échapper cette occasion de mettre la pression à « l’ennemi » du PSG en Europe. La guerre entre les deux ne date pas d’hier. On se rappelle de l’intérêt de Barcelone pour Thiago SIlva (ex capitaine du PSG), ou de Marquinhos (capitaine de 26 ans du PSG) ou encore de Marco Verratti (milieu du PSG de 28 ans) largement courtisés par le rival catalan alors qu’ils étaient pourtant sous contrat. Laporta ferait mieux de se pencher sur les méthodes de son club avant de reprocher aux autres de procéder de la même façon.

On voit là une tentative désespérée de mettre la pression sur le PSG tant le cas « Leo Messi » est crucial pour l’avenir du club barcelonais. On le sait la Pulga a souhaité partir l’été dernier et a été forcé de rester par les aléas économiques, mais surtout par sa direction qui a refusé son départ. Cela a créé du remous et l’on comprend que Laporta tente de sauver les meubles, lui qui sera candidat pour redevenir le président du FC Barcelone. Mais attention tout de même à la mauvaise foi.

Laporta « Peut-être que oui s’ils continuent à passer outre les normes du fair-play financier »

« Je ne sais pas s’ils peuvent le recruter. Peut-être que oui s’ils continuent à passer outre les normes du fair-play financier… D’après ce que je sais, ils ont eu des pertes importantes l’an dernier. Je serais curieux de savoir s’ils vont faire fi des règles du fair-play financier pour le recruter. Si ça arrive, j’espère que l’UEFA et la FIFA réagiront avec fermeté et que le Tribunal Arbitral du Sport ne tremblera pas au moment de rendre son verdict »

Une mauvaise foi qui prend des allures de gag dans la seconde partie de la déclaration de Laporta. Il parle de l’aspect financier d’un éventuel recrutement de Messi par le PSG. Premièrement, il parle des pertes économiques importantes du PSG. Ce qui constitue une attaque profonde sur un secteur qui ne le regarde pas et qui n’est fondé sur aucun argument. De plus, si le PSG a subi des pertes (et c’est vrai) le FC Barcelone affiche lui une dette de plus d’un milliard d’euros et d’après les experts vit des jours très sombres. Au point de ne pas être en mesure de pouvoir re signer un contrat à son joueur de légende. Laporta tente toutes les attaques au risque de se ridiculiser. Mais là où il porte le coup fatal à sa crédibilité, c’est bien sur les menaces de sanctions envers le PSG. Rappelons-le, il n’est ni expert à la FIFA ni à l’UEFA et encore moins membre du Tribunal arbitral du Sport.

Quand on sait la dette que porte le club catalan, on se demande bien comment il peut faire de telles déclarations. Le PSG subit encore cette attaque qui revient sans cesse alors que son modèle économique est loin d’être le pire en Europe. Et le Tribunal Arbitral du Sport pourrait tout aussi bien au même titre que d’autres instances de contrôle financier venir frapper à la porte du FC Barcelone pour demander des comptes.

La tentative de déstabilisation de Laporta n’a pas de sens, si ce n’est tout tenter, quitte à perdre toute forme de crédibilité. La crise les a touchés de plein fouet, mais cela ne leur permet pas de tenir ce genre de discours. On sait que les cadors européens voient l’émergence des Qataris d’un mauvais œil mais les voir user de telles méthodes de déstabilisations de le sert ni lui, ni son club. Rendez-vous sur le terrain le 16 février, car c’est par le jeu que les deux clubs pourront régler leurs querelles.

On se permet tout de même de souligner que le journal sportif est un peu allé chercher la polémique en interrogeant Laporta après ses deux premiers tacles.

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