Larqué reprend David Luiz de volée, son refus de sortir a été « insupportable »

Sur les ondes d’RMC, le « Captain » Larqué a fermement condamné l’attitude de David Luiz lors du Classico de dimanche dernier.

Pour rappel, ce dernier, qui s’est d’abord plaint d’une douleur à la cuisse, a considéré qu’il pouvait tenir sa place jusqu’au terme de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille et avait refusé d’être remplacé par Marquinhos.

« Ce qu’a fait David Luiz est insupportable. Des gens estiment que c’est une star et qu’il peut se permettre tout ce qu’il veut, comme Lionel Messi. Comparer David Luiz avec Messi, c’est comparer une Citroën 2CV avec une Ferrari. S’il était une star, il n’aurait pas été éliminé aussi vite avec le Brésil (demi-finale du Mondial contre l’Allemagne) et il aurait été titulaire à Chelsea, avant d’arriver au PSG.

Je pense que ce qu’il a fait est resté en travers de la gorge de Laurent Blanc. Et ce n’est pas une simple arête de poisson qui partira avec de la mie de pain. C’est un bon os de lapin, bien planté dans la gorge de l’entraîneur du PSG. On voit que Blanc a été fâché, profondément touché. Je ne suis pas sûr que, même s’il y a eu des explications, ça ne laisse pas de traces« 

Cette position, quelque peu tranchée, semble pourtant être partagée par une très grande majorité des observateurs du football et démontre que de tels comportements risqueraient de porter atteinte au bon équilibre du groupe parisien.

Cet épisode intervient alors même que certains cadres, comme Thiago Motta, ont insisté une nouvelle fois sur l’impérieuse nécessité de respecter les règles de vie fixées par le club (voir article publié sur notre site).

En conférence de presse, Laurent Blanc a précisé s’être entretenu avec l’intéressé au cours d’une réunion qui s’est déroulé mardi dernier.

Nul doute que ce grain de sable ne suffira pas à gripper l’insolente machine parisienne qui ne cesse de battre de nombreux records et qui n’a qu’un objectif en tête: briller en Ligue des Champions. Surtout que certains, dont Aurier, ont préféré relevé son attitude de « guerrier«  ne voulant pas abandonner ses coéquipiers.

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