Laurent Blanc évoque la gestion de son effectif et la tactique

Alors que le Paris Saint-Germain jouera face au Stade de Reims dans le cadre de la 6e journée de Ligue 1 demain à 17h30 au stade Auguste Delaune, Laurent Blanc, l’entraîneur parisien, s’est présenté en conférence de presse afin d’évoquer l’importance du match et la gestion de son effectif, qu’elle soit physique ou tactique.

Enchaînement des matchs, longue série, comment on le gère ?

« On est quand même habitué à gérer cela. Les clubs, notamment ceux qui participent aux compétition européennes, sont habitués. C’est important d’avoir un effectif en bonne santé et d’obtenir de bons résulats. C’est le plus important. Il y a de la fatigue supplémentaire. On est en pleine réflexion. Car on est tous d’accord que la Ligue des Champions fait perdre des points. Celui d’avant ou d’après? On fait une petite étude.

C’est compliqué de se replonger dans le championnat parce que l’Europe parfum a un parfum particulier. Mais il le faut, il faut enchaîner. On joue à Reims samedi, au Parc des Princes mardi en match avancé, pourquoi je n’en sais rien. On a la chance d’avoir effectif presque complet. J’espère que tout le monde sera performant car tout l’effectif sera important dans les matchs.

Dans le jeu, je trouve qu’on est pas mal, on est bien. On peut toujours s’améliorer, mais la philosophie de jeu là, l’envie de partir de derrière, qui est mon envie depuis longtemps et les joueurs se plaisent dans ce schéma de jeu. On a des adversaires qui veulent nous mettre en difficulté et des fois ils y arrivent. Mais quand les joueurs seront mieux individuellement, sur le plan physique surtout, je pense que cela se verra dans le jeu. »

Temps de faire du turn-over?

« Les joueurs veulent toujours jouer, c’est logique. Après quand on enchaîne tous les 3-4 jours, tu te demandes si ce n’est pas préférable de faire tourner, de mettre au repos certains joueurs. Par exemple, il y a des joueurs sous le coup d’une suspension, qui ne seront pas disponibles contre Marseille s’ils prennent un carton, c’est un élément de réflexion. »

Interdit en de dégager le ballon quand les joueurs sont en difficulté?

« Il n’y a jamais d’interdit. Il faut faire le geste qui correspond le plus à la situation. C’est plus facile de dégager le ballon dans les tribunes. Ce n’est pas très beau mais c’est efficace. Si cela évite de se mettre en danger, il faut le faire. Mais ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, c’est eux qui décident.

Et leur sûreté technique leur fait penser qu’ils peuvent poser le ballon. Des fois, malheureusement, ce n’est pas le cas et on se met en danger. Là aussi, le reproche est facile. Mais si une équipe ne fait que dégager, vous allez la massacrer. Moi je préfère une prise de risque et une passe dans l’intervalle car cela peut créer une occasion. Mais quand il y a trop de risques, il faut savoir dégager. »

Jouer avec un 10? Deux schémas différents pour la Ligue 1 et la Ligue des Champions?

« Tout est possible, on a une palette de joueurs qui nous permet de tout faire. Ma préférence quand j’ai commencé c’est le 4-4-2. J’ai joué défenseur central, et avec deux pointes c’est compliqué de défendre. Mais après il faut compenser, il faut des milieux qui couvrent bien le terrain. Et j’ai discuté avec des entraîneurs qui m’ont dit que ce système en Ligue des Champions ce n’est pas possible. Il y a beaucoup de discussions sur le système. Et on dit que le PSG joue en 4-3-3, et c’est vrai. Mais avec Matuidi, Verratti.. en deux secondes ce 4-3-3 on le transforme en 4-2-3-1.

On peut changer de système en cours de match. Ce qui m’intéresse c’est de mettre en difficulté l’adversaire et de gagner. Mais changer pour changer..cela ne m’intéresse pas. Souvent c’est en cours de match, pour surprendre. Mais il faut gagner tout le temps. Et c’est les joueurs qui te font gagner, pas le système. Eux ils veulent gagner, jouer. Ils vont dire qu’ils préfèrent un système pour y jouer. Il faut les mettre dans de bonnes conditions, mais surtout mettre l’équipe en place pour qu’elle gagne. »

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