Laurent Blanc, toujours le même discours.

   Hier le Paris-Saint-Germain a déçu on n’obtenant qu’un match nul face à Rennes (1-1). Du coup, le manque d’animation offensive est pointé du doigt, avec des joueurs presque invisibles, et un jeu « trop lent » selon Z. Ibrahimovic. Cela n’est pas la première fois que l’équipe de Laurent Blanc bloque à l’extérieur, et même la 3e fois de suite cette saison, face à un club pourtant inférieur sur le papier.

   Et le coach parisien tient toujours la même ligne de défense, ici encore encore à l’issu du match « Je ne suis pas déçu parce que je pense que si Paris n’a pas pris les trois points, c’est que tout n’a pas été fait. Nous avons fait une fait une bonne première mi-temps contre une équipe qui refusait le jeu. Le plus dur a été fait avec l’ouverture du score. En deuxième période, on essaye d’en mettre un second mais on prend un contre. Rennes, avec un minimum de jeu, prend un point. Rennes fait la bonne opération. Il fallait gagner ce match 1-0. Le problème c’est qu’il n’y a qu’une équipe qui joue. Rennes a eu raison puisque tout le monde se satisfait du point pris contre nous. »

   Alors oui, on peut aussi retenir qu’avec un Zlatan en pleine forme, la victoire aurait peut-être été au bout, seulement, le PSG ne peut pas toujours espérer des doublés du buteur suédois. Et il ne faut pas encore sonner l’alarme, mais s’inquiéter semble être plein de bon sens. Comme le dit L. Blanc, les parisiens ont la balle et se font prendre en contre. Et hier, clairement, il n’y avait qu’une seule équipe pour faire le jeu. Seulement, ce discours est récurent: L’adversaire nous attend, on doit faire le jeu. C’est un triste constat, mais qui est presque toujours valablee. Bien que l’équipe ne soit pas encore à 100%, avec notamment deux titulaires blessés, il est surprenant de ne pas voir Paris chercher des solutions.

   Mais il semble malheureusement que L. Blanc soit bien enterré derrière cet argument de l’adversaire qui déjoue. Peut-être est-il temps de trouver d’autres solution. Car oui, quand Ibra est dans un grand jour, cela marche sans problème et tout semble aller bien. Mais s’il touche la barre ou simplement n’est pas là? Rien. En tout cas, c’est le sentiment. Pas de solution de rechange, la même tactique jusqu’au bout du match. Une stratégie en plus qui est connue de tous. Il ne faut rien enlever non plus au savoir faire de l’entraîneur, cette façon de jouer peut-être efficace. Mais il faudrait aussi savoir changer le rythme, déstabiliser l’adversaire quand il arrive à bloquer les attaques parisiennes.

   En tout cas, une réaction du PSG sera attendu dès la Ligue des Champions, surtout que les joueurs semblent s’être réservés pour ce grand rendez-vous. Il faudrait même s’imposer à Amsterdam, puis contre Lyon au Parc et enfin gagner à Caen mercredi prochain pour vraiment lancer la saison et enfin se montrer au niveau attendu, celui d’un champion. Sans doute que pour cela L. Blanc devra essayer de changer quelques choses.

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