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Autour du PSG

Laurent Fournier n’imagine pas que Sirigu puisse bousculer la hiérarchie, c’est « le jeu »

par
Emjeïs
le 9 octobre 2015 à 15:05

Laurent Fournier était l’invité du GTP de Canal Supporters. L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain a été amené à s’exprimer à propos de la blessure de Kevin Trapp.

A la question de savoir si celle-ci engendrait une redistribution des cartes sur le nom du gardien titulaire il a apporté cette réponse sans ambiguïté « Trapp est le titulaire, cela arrive de temps en temps que des gardiens se blessent, il n’avait peut-être pas récupéré de sa soirée après Marseille… (sourire). C’est dommage, il a montré qu’il était performant. Mais je pense que cela a été défini d’entrée, on sait qui est le numéro 1, qui est le numéro 2. Même si on en parle pas dans la presse, il a dû attraper ces deux joueurs pour dire ‘toi tu es n°1, toi tu es n°2’. »

En effet la hiérarchie des gardiens semble parfaitement établie et Salvatore Sirigu le sait, Laurent Blanc l’a affirmé plusieurs fois en conférence de presse.

Toutefois cette blessure va lui permettre de retrouver un statut de titulaire (au moins temporairement). Si la durée de l’indisponibilité de Trapp se confirme, il a de belles échéances qui l’attendent et notamment la confrontation avec le Réal Madrid en Ligue des Champions.

Dans l’interview l’ancien joueur parisien continue en dévoilant une anecdote « je me souviens, au PSG, une fois on ne savait pas très bien qui était le n°1 entre Revault et Lama. Et cela avait crée pas mal de soucis. Ce n’est pas bon pour un gardien, il faut vraiment une hiérarchie. Trapp reviendra dans les buts, ça fait partie du jeu. »

Les experts s’accordent à dire que le poste de gardien est très particulier et qu’il demande de la stabilité. Aussi, selon Laurent Fournier, il est dans l’intérêt de tous, que la hiérarchie reste inchangée.

Seulement de grosses performances de l’Italien remettraient forcément le sujet du gardien titulaire sur la table. Sans oublier que Trapp commençait à peine à faire l’unanimité suite au Classico. Toutefois, son jeu au pied très précis et serein (malgré une erreur contre Bordeaux), lui donne un avantage considérable compte tenu de la volonté de jeu de Laurent Blanc, à moins que Sirigu n’ait progressé dans ce domaine.

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