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LDC - Christophe Dugarry "C’est le pire des tirages, mais ce match il faudra le jouer."

Autour du PSG

LDC – Christophe Dugarry « C’est le pire des tirages, mais ce match il faudra le jouer. »

Au micro de la radio RMC Sport, l’ancien international français (55 sélections 8 buts) Christophe Dugarry, est revenu sur la rencontre qui s’est déroulée hier soir entre le Paris Saint-Germain et L’OGC Nice ainsi que sur les tirages des 8e de finale de Ligue des Champions. Si certaines choses sont encourageantes sur le match d’hier soir, le consultant ne se fait pas trop d’idées sur le choc qui opposera le PSG au FC Barcelone.

« J’ai vu beaucoup de bonnes choses de la part du PSG, j’ai été déçu par Nice. Mais Paris ne peut pas se reposer que sur Cavani. A 2-2, le PSG s’est contenté de ça, ils n’ont pas été capables d’aller chercher la victoire. Les remplaçants n’apportent rien. Les titulaires avaient fait beaucoup d’efforts. Lucas a joué au petit trot, il a voulu faire payer à Emery sa place sur le banc, Ben Arfa plus ça moins ça va, Meunier milieu droit je n’ai toujours pas compris. En gagnant, le PSG aurait eu son match référence.

Le tirage ? C’est le pire tirage pour le PSG Même s’ils ne sont pas forcément exceptionnels en ce moment les Catalans, ils vont monter en régime, c’est certain. Le PSG est une équipe pleine de paradoxes, mais elle n’est pas accomplie pour perturber le Barça. Il faut espérer qu’avec le mercato le PSG arrivera à rattraper son retard par rapport à Barcelone. C’est le pire des tirages, mais ce match il faudra le jouer. Surtout que le Barça est capable d’être moyen voire mauvais. »

Le match contre Nice laisse un sentiment étrange

La rencontre d’hier fut assez étrange, ultra dominateur durant toute la première mi-temps,  les hommes du coach Unai Emery, regagnent pourtant les vestiaires sur un terrible et froid, 0-2. De retour sur la pelouse et après avoir remplacé le milieu de terrain de 26 ans Grzegorz Krychowiak par Lucas Mourra, le PSG a imposé un rythme infernal au niçois pendant 15 minutes. Un quart d’heure de jeu, où l’avant centre de 28 ans Edinson Cavani a inscrit un doublé plein de sang froid.

Si on pouvait penser que les Rouges et Bleus allaient dérouler et prendre l’avantage, le constat fut tout autre. Les pensionnaires du Parc Des Princes se sont un peu arrêtés de jouer, peut-être un peu trop satisfait d’être venu au score, certainement fatigué. Il faut prendre en compte un pressing incessant exercé pendant 1 heure. D’ailleurs, Marco Verratti a demandé à sortir parce qu’il n’en pouvait plus. Ce coup de pompe laisse un gros regret tant le Paris Saint-Germain a maîtrisé son sujet (sauf l’efficacité) et semblait proche de marquer ce 3ème but.

Les rentrées de Lucas (24 ans) et de Hatem Ben Arfa (29 ans) n’ont strictement rien apporté. Énormément de ballons perdus, mais surtout une nonchalance et un manque de grinta. Ce qui a du énerver plus d’un de leur coéquipier qui comptait surement sur la fougue et l’explosivité des deux ailiers. Le fait de se passer systématiquement de l’attaquant de 23 ans Jesé Rodriguez, laisse sceptique au vu des prestations de ses deux compères d’attaque.

Un tirage difficile, mais une qualification qui n’est pas impossible

Concernant le tirage, comment ne pas donner raison à l’ancien barcelonais, (court passage en 1997). Le FC Barcelone est bien l’épouvantail de cette compétition depuis maintenant de nombreuses années. La confrontation face au blaugrana s’annonce très compliquée au vu des joueurs sur le terrain, mais surtout de leur impressionnante ligne d’attaque qui réunit les meilleurs attaquants du monde.

Cependant, tout peut arriver en football, le retour de certains blessés pourrait aider ainsi que quelque bonne pioche au mercato hivernal. Malgré tout, rattraper le retard sur le Barca au mercato hivernal parait quand même légèrement utopique, généralement les très bon coups se font l’été.

Un match n’est jamais joué d’avance. Avec une bonne préparation et une équipe a 100% de ses capacités, ainsi qu’un brin de chance, tout est possible. Il faudra y croire sous peine de vivre deux matchs très pénibles. Il y a de la qualité à Paris aussi, avec un super état d’esprit et une grande solidarité, de grandes choses sont possibles.

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