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L'Equipe sur Nasser Al-Khelaïfi "Le président du club de la capitale est sans doute le maître d’oeuvre d’un édifice constamment en branle"

Autour du PSG

L’Equipe sur Nasser Al-Khelaïfi « Le président du club de la capitale est sans doute le maître d’oeuvre d’un édifice constamment en branle »

Le Paris Saint-Germain a donc bouclé sa saison, ce samedi, avec une défaite en finale de Coupe de France face au Stade Rennais (2-2, 6 TAB à 5). Le club de la capitale termine son exercice 2018-2019 avec un championnat de France dans son escarcelle. Au vu des ambitions affichées, un constat d’échec ressort forcément de ce bilan. La chasse aux responsables est donc lancée et le journal L’Equipe, dans son édition du jour, en pointe un du doigt : Nasser Al-Khelaïfi, président rouge et bleu.

« Le président du club de la capitale est sans doute le maître d’oeuvre d’un édifice constamment en branle. De la nature de ses relations avec les joueurs à l’organigramme mis en place, en passant par ses absences répétées, le Qatarien répond de moins en moins au portrait-robot du patron d’un club de cette envergure. »

« L’affect qu’il place dans son rapport aux joueurs ne favorise pas un management serein. »

 » Depuis qu’il est à la tête du PSG, il a cherché à tisser des liens privilégiés avec les cadres ou supposés cadres de son effectif et l’affect qu’il place dans son rapport aux joueurs ne favorise pas un management serein […]un lien direct avec leur président qui affaiblit nécessairement l’entraîneur. […]Dans l’idéal, Al-Khelaïfi devrait être le garant de cette unité mais encore faudrait-il qu’il soit présent. Déjà, par le passé, certains joueurs et dirigeants s’étonnaient de ses nombreuses absences, qui se justifiaient par la multiplicité de ses casquettes professionnelles (beIN Media Group, président de la Fédération qatarienne de tennis). […]Mais, même dans le brouillard, Nasser navigue à vue, avec la certitude de rester en fonction la saison suivante au nom de l’amitié qui le lie à l’émir Al-Thani, l’actionnaire du PSG.”

Un président qui doit être remis en question.

Après quatre quadruplés consécutifs, le Paris Saint-Germain a donc laissé filer ses deux Coupes Nationales. Défait en quart de finale par l’EA Guingamp en Coupe de la Ligue et par Rennes en finale de Coupe de France, les hommes de Thomas Tuchel ont clairement raté leur saison. Si on ajoute à cela la débâcle en Ligue des Champions, une nouvelle fois au stade des 8e de finale, face à Man U, on comprend bien que les attente n’ont pas été remplies. Maintenant, comme après tout échec, le tout est de saisir la raison d’une telle défaillance.

L’Equipe met en cause le rôle de Nasser Al-Khelaïfi. C’est une analyse qui se tient surtout que le président parisien est souvent décrié pour ce qui est décrit ici : ses non prises de paroles ou son lien bien trop marqué avec les joueurs de l’effectif. Le journal sportif a totalement raison : une telle relation ne peut que fragiliser un entraineur. Néanmoins, il serait malhonnête d’affirmer que le décideur qatari a tout fait de travers depuis son intronisation en tant que président du club parisien. L’évolution économique du club et sa récente nomination au sein de l’ECA vont en ce sens. Malgré ce, oui, il y a des choses qui ne vont pas dans sa façon de gérer le club, comme dans l’organisation de ce dernier à certains niveaux. Le tout est de parvenir à gommer ces imperfections afin d’aller de l’avant, ce qui reste très compliqué à faire dans l’état actuel des choses.

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