Les « coups de génie » de Pastore ne suffisent pas à « masquer la défaillance »..

          Javier Pastore fait certainement sa meilleure saison au Paris Saint-Germain. Mais cela ne suffit pas à faire taire ses détracteurs. Parmi eux, Bruno Roger-Petit, encore présent pour critiquer le PSG et ses joueurs sur son blog. Pour lui, l’Argentin semble être plus un problème pour le collectif qu’un problème.

« Hier, encore, il fut tel qu’on l’aime et le déteste. Insupportable en première période. Perdant ballon sur ballon. Systématiquement à côté de la place. Dans les tribunes du Parc des Princes, ceux qui ne l’aiment pas jubilaient déjà. « Le PSG joue à dix ! », « Ce type est une escroquerie ». Et soudain, le coup de génie. Un mouvement sur l’aile droite, un débordement, et un don pour Rabiot. Les détracteurs de Pastore de persévérer : « Je ne change pas d’un iota mon analyse ! » Et ses admirateurs de plastronner : « Oui, mais quel génie ! » Pastore, fidèle à lui-même, comme ses admirateurs et ses détracteurs. Sauf qu’après Toulouse, on se demande si le coup de génie suffit à masquer la défaillance »

   Certains n’aiment pas Pastore, c’est comme ça. Il perd des ballons des fois, un peu trop facilement pour certains d’entre. Mais cela va avec son style de jeu, des passes dosées, subtiles, surprenantes des fois. Aussi, au PSG, tous les ballons, et encore plus quand Verratti et Motta ne sont là, passent par lui avant d’aller en attaque. Alors forcément des fois il perd la balle, que ce soit sur une erreur technique ou de compréhension avec un coéquipier.

   Pour dire que ce joueur a une « défaillance », il faut ne pas aimer le football, la technique, ou le détester à cause du manque d’effort dont il a été coupable des fois sur les saisons précédentes, comme il l’a avoué lui-même. J. Pastore l’a prouvé à plusieurs reprises, et Chelsea s’en souvient, qu’il est bourré de talent. Il a un toucher de balle magnifique et le démontre à toutes ses sorties cette saison. Il n’a rien à cacher, juste quelques progrès à faire, face au but notamment. Et dans le jeu avec ses coéquipiers, qui ne voient pas toujours la même chose que lui.

   Il n’y a pas de question à se poser sur le niveau de Pastore, mais plutôt sur la façon dont B. Roger-Petit regarde les matchs du PSG.

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