Luis Fernandez conseille le possible ex-joueur du PSG, Serge Aurier.

Alors que tout le monde du football s’est exprimé sur l’”affaire Aurier”, l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain donne des conseils à l’international ivoirien pour gérer la situation.

Sur les ondes de la chaine radiophonique Radio Monte-Carlo, Luis Fernandez est revenu sur l’”affaire Aurier” et a livré quelques conseils à l’international ivoirien.

Connaissant très bien le club de la capitale et l’institution PSG, l’ancien joueur et entraîneur explique ce qu’il va se passer pour l’ex-joueur de Toulouse et potentiellement ex-joueur parisien: « A l’intérieur, c ‘est difficile. C’est une institution avec un règlement intérieur. Il y a faute, il y a sanction. Elle va arriver avec une mise à l’écart. »

Il explique que le club de la capitale ne peut que sanctionner le joueur afin de lancer un message. Toute autre décision ne serait qu’un aveux de faiblesse et nuirait à l’image du club. De plus, l’ancien entraîneur qui avait du manager délicatement la pépite brésilienne Ronaldinho lors de son arrivée en Europe est conscient que ce ”cas Aurier” est un autre exemple du problème éducationnel qui touche les jeunes joueurs professionnels:

”Cet entraîneur et ces joueurs lui ont fait franchir un pallier. Ce joueur a une valeur. Il a pris une dimension au PSG. Quel message vous voulez envoyer aux générations suivantes? Il faut prendre plus tôt cette question d’éducation. Ces jeunes, qui ont une notoriété, se permettent des choses hors du terrain, il faut sanctionner et reprendre les choses en main.”

 L’ancien joueur emblématique du PSG prédit les sanctions qui tomberont sur Serge Aurier: « Quelle sanction? Une forte amende, entraînement hors du groupe pro pendant un mois. »

Il conseille le jeune joueur de faire profil bas afin de ne pas ”tuer” sa carrière avec cette affaire: « Après, tu reviens, tu fais profil bas, et on discute en fin de saison… »

Même si l’avenir du joueur semble s’être assombri, il lui reste quand même un avenir footballistique. Peut-être à Paris, s’il est pardonné.

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