Maxwell évoque la finale, le coup de moins bien et la trêve « bénéfique »

           A l’aube de la finale de Coupe de la Ligue et d’une fin de saison palpitante, Scherrer Maxwell a été questionné par Le Parisien sur les espoirs de la fin de saison, la défaite parisienne à Bastia (4-2) et sur le déclic des Parisiens après l’hiver 2014-2015.

Le PSG tenant du titre, la Coupe a la même valeur? – « Chaque finale représente une histoire différente. Alors, même si on a déjà remporté cette coupe, entrer sur le terrain au Stade de France, ça reste spécial. On a l’opportunité d’offrir au club un nouveau titre et on se prépare avec tout l’enthousiasme nécessaire, car une finale, c’est toujours fantastique. »

Une envie de revanche après la défaite 4-2? – « Pas du tout. Les deux équipes viennent avec la même envie de remporter la coupe. On a beaucoup parlé de la défaite là-bas, plusieurs choses n’ont pas été pour nous ce jour-là. Bastia méritait son succès. »

Le triplé un sujet de discussion pour les Parisiens? – « Oui, on en parle souvent. On vit une période très importante. Samedi (ce soir), on a l’opportunité de remporter un premier titre et de commencer à écrire l’histoire d’une équipe qui peut tout gagner. Mais on peut aussi tout perdre… Alors on garde les pieds sur terre car, en finale, c’est du 50-50. Sur le papier, on est supérieurs mais, sur le terrain, il peut se passer beaucoup de choses. On est forts et confiants, mais Bastia a eu plus de temps pour bien se préparer. »

Ecrire l’histoire d’un club, une grande source de motivation? – « Bien sûr. ( Sourire.) On n’a pas envie de louper cette chance. On est venus au PSG pour conquérir des titres. Etre la première équipe à gagner tous les trophées nationaux sur une saison, ce serait magnifique. »

Une situation similaire dans sa carrière? – « Oui, à Barcelone en 2009, j’étais de l’équipe qui a enlevé les six titres possibles. Mais, ici, c’est différent. Je suis arrivé à Paris au tout début du projet (NDLR : en janvier 2012). J’aurais plus de plaisir à réaliser cela avec le PSG car, en peu de temps, le club a beaucoup évolué, alors que le Barça avait déjà une grande histoire. »

Des doutes que le PSG allait moins bien? – « On n’a pas douté, mais on a eu du mal à enchaîner, surtout physiquement. On a alors perdu de la confiance. La trêve hivernale nous a fait beaucoup de bien pour reposer la tête et le corps et revenir avec plus d’enthousiasme et de concentration. On a changé d’attitude et on en récolte les fruits aujourd’hui. »

La trêve hivernale pour explique le renouveau en 2015? – « La fin d’année 2014 a été difficile pour nous. L’ambiance était pesante, surtout après la défaite à Barcelone (1-3, le 10 décembre), car on pensait repartir avec un meilleur résultat. Couper à ce moment-là a été important et bénéfique. En janvier, on a commencé à retrouver le vrai Paris. »

   Pour des compétiteurs, des vrais champions, chaque trophée à une grande valeur. Il n’est pas possible de se lasser de récolter des titres, ils vivent pour ça. Jouer au football, gagner des matchs, remporter des titres. Quand ils le font bien, ils marquent l’histoire d’un club. Et les joueurs PSG sont tout près de le réussir. Bien sûr, la saison blanche est encore possible, mais les Parisiens ne se laisseront pas piquer les titres. Même si la défaite 4-2 a fait mal, il n’y a pas besoin d’avoir envie de vengeance. La finale est une motivation suffisante. Surtout que la victoire de Bastia était simplement méritée parce que le PSG a loupé son match. Si les Parisiens peuvent en vouloir à quelqu’un, c’est à eux-mêmes. Heureusement, cela ne les a pas empêchés de bien revenir et faire une seconde partie de saison de haut niveau. Il ne faut pas tout gâcher maintenant.

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