Ménès « Cavani, je commence à vraiment l’apprécier car il a gommé sa maladresse »

Il fut l’un des premiers détracteurs de l’attaquant de 30 ans, mais le journaliste Pierre Ménès reconnait aujourd’hui la valeur d’Edinsson Cavani. Celui que l’on voit chaque semaine dans le Canal Football Club a indiquer qu’il commence à apprécier le buteur du Paris Saint-Germain, notamment parce qu’il a effacé ses « maladresses« .

 » L’année dernière, le PSG était totalement Cavani dépendant. Il y avait Lucas avec une dizaine de buts puis derrière il fallait chercher. Cette saison, il y a trois joueurs capables de marquer plusieurs buts par match si Neymar est disponible.

Je voudrais dire du bien de Cavani. Je commence à vraiment l’apprécier car il a gommé sa maladresse comme il en a fait preuve au début de saison.

Il marquait beaucoup mais il manquait beaucoup. Désormais, il ne manque plus rien. Ce coup-franc à Marseille lui a donné une autre dimension pour lui, pour sa confiance, dans le groupe et dans l’histoire du PSG. »

Cavani est enfin reconnu à sa juste valeur.

Cavani, souvent moqué à cause de frappes et contrôles  complètement manqués, commence enfin à faire taire ses détracteurs. Aujourd’hui, face aux buts qu’il enchaîne, il est difficile de critiquer l’Uruguayen. Surtout qu’au-delà ses statistiques, le Matador marque les esprits avec sa mentalité, son sens du sacrifice. Le 2e but à Angers est un parfait résumé de ce qu’il est : Un joueur dévoué pour le collectif et un excellent buteur. Cavani est revenu défendre en sprintant pour aider la défense face à un contre, a récupéré le ballon, puis est reparti très vite vers l’attaque avec un appel très intelligent pour finir d’une belle.

Il est l’anti bling-bling du projet QSI. C’est un joueur auquel les supporteurs peuvent s’identifier. Cavani se donne à fond pour son club et célèbre chaque but avec une passion incroyable. Sans jamais tourner la célébration sur lui, mais plutôt vers les supporters et ses coéquipiers.

On note aussi qu’il doit en partie ce grand retour dans le top des buts européens à son entraîneur Unai Emery. Il est celui qui lui a redonné cette envie, cette grinta, cette confiance qu’il avait à Naples. Ce qu’il avait perdu en étant ailier et dans l’ombre de Zlatan. D’ailleurs, il avait eu quelques difficultés sur ses premiers matchs l’an dernier (juste après le départ du Suédois). Mais avec la confiance accordée il a pu retrouver son meilleur niveau. Le Matador est maintenant proche du record de buts d’Ibrahimovic à Paris et il s’installe un peu plus dans l’histoire du Paris Saint Germain.

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