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Ménès évoque un divorce consommé entre le groupe et Unai Emery

Autour du PSG

Ménès évoque un « divorce consommé » entre le groupe et Unai Emery

Voilà bientôt 2 ans qu’Unai Emery (46 ans) est l’entraîneur du Paris Saint-Germain. Arrivé dans la capitale française pour remplacer Laurent Blanc (52 ans), le basque vainqueur de 3 Europa League, devait amener de l »expérience européenne à un club qui en manque cruellement. Malheureusement, ce ne fut pas un pari gagnant. 10 jours après l’élimination prématurée en 8es de finale de la Ligue des Champions, les jours de l’entraîneur espagnol sont comptés. Pierre Ménès (54 ans), journaliste sportif, s’est exprimé dans Les Interviews de Fab’ au sujet de l’avenir de l’entraîneur parisien.

Pierre Ménès est revenu sur la situation du technicien Basque :

« Il faut déjà avoir un peu plus de chance au tirage au sort, parce que se prendre Barcelone, puis le Real Madrid, c’est quand même vraiment pas de chance.

‘J’ai toujours trouvé qu’Unai Emery véhiculait le stresse et la trouille’

Se faire éliminer par le Real, ce n’est pas infâme en soi, mais ce qui est vraiment très contrariant c’est la faiblesse de la combativité parisienne au retour. J’ai toujours trouvé qu’Unai Emery véhiculait le stresse et la trouille, donc ce match-là me l’a encore confirmé. »

Au cours de ses 2 années passées dans la capitale, le coach parisien n’a en effet pas été épargné par le tirage au sort. Affronter Barcelone l’année passée après avoir fini 2ème de son groupe derrière Arsenal, n’avait rien d’affolant. En revanche, tomber sur le Real Madrid en terminant 1er du groupe et en réalisant un parcours quasiment parfait (5 victoires en 6 matchs) relève du manque cruel de chance.

Le problème que posent ces 2 éliminations dès les 8es de finale, ce n’est pas tant l’élimination en elle même que la manière. Nul ne peut reprocher à une équipe de s’être fait éliminer après avoir tout donné sur le terrain. Que l’on pense au match retour de l’année passée (Barcelone), ou à celui de la semaine dernière (Real Madrid), c’est le même soucis que l’on relève. Le manque de combativité, d’envie. Le PSG avait multiplié les campagnes de mobilisation comme l’avait fait le Barça avant la remontada pour motiver et encourager ses joueurs. Il n’en a rien été. C’est ce qui est reproché à Emery, être trop laxiste dans le vestiaire, manquer de poigne et ne pas transmettre son envie de tout donner sur le terrain.

Ménès affirme ensuite qu’entre le Basque et le vestiaire il y a désormais une fracture

« Emery a tout gâché à Madrid »

« De toute façon, le divorce est consommé entre le groupe et Emery donc… mais il a tout gâché à Madrid, il s’est mis cinq cadres à dos sur le même match, c’est impossible. »

L’Espagnol n’aurait donc plus de légitimité auprès de ses joueurs. Constat inquiétant quand on connait les échéances à venir (finale de la Coupe de la Ligue ; demi-finale de la Coupe de France ; Championnat de France). Tenter des choix sportifs n’est pas toujours bénéfique. La preuve en est, les non-titularisations de Thiago Motta, Thiago Silva et Di Maria au match aller (3-1) ont initié la séparation entre entraineur et joueurs. A ces 3 noms, on peut ajouter la sortie prématurée de Cavani lors de ce match (60e) et la mise à l’écart récente de Kurzawa.

Le technicien basque est loin d’être un mauvais coach. Bien au contraire c’est lui qui dispose du meilleur bilan pour en entraineur du PSG avec au moins 100 matchs à son actif (81 victoires, 11 matchs nuls et 11 défaites en 103 matchs). Cependant, Unai Emery, bien qu’il n’en soit pas le seul responsable, restera sans doute dans les esprits comme l’entraîneur de la remontada face à Barcelone (défaite 6-1) et de la perte du titre de champion de France (au profit de Monaco).

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