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Ménès s'en prend à Dani Alves et l'arbitre, puis prescrit une maîtrise émotionnelle supérieure au PSG

Autour du PSG

Ménès s’en prend à Dani Alves et l’arbitre, puis prescrit « une maîtrise émotionnelle supérieure » au PSG

En clôture de la 22e journée de Ligue 1 hier soir, le Paris Saint-Germain s’est incliné 2-1 contre l’Olympique Lyonnais au Groupa Stadium. Une rencontre sur laquelle est revenu le journaliste Pierre Ménès sur son blog. Il évoque notamment 3 points : le carton rouge de Daniel Alves (arrière droit parisien de 34 ans), la sortie du gardien lyonnais Anthony Lopes sr Kylian Mbappé (attaquant parisien de 19 ans) non sanctionnée et le 8e de finale de Ligue des Champions à venir contre le Real Madrid. En commençant par le rouge du latéral parisien.

« Le match a un peu basculé avec l’expulsion tout à fait logique de Dani Alves, qui mérite le jaune sur sa faute et qui se permet de provoquer l’arbitre avec véhémence. On ne recrute pas un joueur de cette expérience pour qu’il plante son équipe comme ça au milieu d’un match. C’est un comportement nul mais qui aura au moins l’avantage de laisser jouer un peu plus Meunier, qui le mérite. »

Daniel Alves a été recruté pour le PSG pour amener son talent, sa grinta et son expérience. Le premier élément a été trop peu visible hier, à part sur son superbe centre pour le but de Kurzawa. Le second a été trop dirigé vers l’arbitre et pas assez sur le jeu. Le dernier va ensemble, le Brésilien n’a pas amené la maîtrise des émotions que l’on attend avec son expérience. Lui qui a gagné des Ligue des Champions et des Clasicos (Real Madrid/Barcelone) doit faire mieux que cela. Il a clairement pénalisé l’équipe hier et doit se reprendre pour garder sa place de titulaire car hier n’était pas son premier mauvais match alors que Meunier continue d’être solide et intéressant.

le fait d’avoir le ballon en premier ne justifie pas d’exploser son adversaire derrière’

Ménès donne ensuite son avis sur le choc entre Lopes et Mbappé :

« L’autre gros fait de jeu, c’est la sortie kamikaze de Lopes sur Mbappé. Alors d’accord le portier touche le ballon mais derrière il va percuter Mbappé très violemment au-dessus des hanches. C’est une sortie totalement non-maîtrisée. Il y a jeu dangereux et dans ce cas-là, c’est penalty et carton rouge. Je ne vois même pas comment on peut lire cette action autrement. Encore une fois, le fait d’avoir le ballon en premier ne justifie pas d’exploser son adversaire derrière. (…) »

On peut souligner que Lopes a touché le ballon et n’est sans doute pas sorti pour faire mal. Cependant, il l’a clairement fait et la façon dont il a levé les genoux semble un peu exagérée pour la « menace » que Mbappé représentait. On a déjà vu de nombreux cartons pour jeu dangereux. C’est normal, il faut défendre la santé des joueurs. Si Lopes n’est pas sanctionné là-dessus, cela veut dire que les gardiens peuvent faire de telles sorties, genoux et coudes en avant au niveau du ventre et la gorge. Combien d’attaquants devront sortir sur civières pour que l’on considère cela comme dangereux ? Ou faut-t-il quelque chose de cassé ?

« Il faudra une maîtrise émotionnelle nettement supérieure pour espérer faire un résultat »

Enfin, Pierre Ménès se projette un peu :

« (…) En attendant, depuis des semaines, on entend que le PSG est favori contre le Real parce que les Madrilènes ont des problèmes. Ce soir, le PSG a perdu alors que le Real en a passé sept à La Corogne. Les girouettes vont certainement changer d’avis. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à Bernabeu, il faudra une maîtrise émotionnelle nettement supérieure pour espérer faire un résultat qui laisse au moins les Parisiens en vie avant le match retour au Parc des Princes. »

Comme souvent, les médias ont en trop fait trop tôt pour savoir qui est le favori entre le Real Madrid et le PSG. Les joueurs l’ont dit à chaque fois « il reste beaucoup de matchs ». Les 2 équipes se concentrent sur les autres rencontres en arrivant doucement sur la Ligue des Champions. Et il n’y aura sans doute pas de favori clair. Il s’agit de 2 grandes équipes. Mais il est clair que le PSG doit mieux gérer la pression, aussi bien dans sa qualité de jeu que la colère exprimée (sur les adversaires ou l’arbitre) pour se qualifier face à grand d’Europe qui a l’habitude de l’enjeu de ces matchs européens.

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