Autour du PSG

Mercato – Laure Boulleau décrypte les enjeux qui jalonnent la recherche d’un milieu de terrain pour cet hiver

par
Mickaël Rufet
le 14 janvier 2019 à 23:00

Laure Boulleau, ancienne arrière gauche du Paris Saint-Germain section féminine qui officie aujourd’hui comme consultante pour Canal+, a livré son ressenti sur la quête qui est actuellement menée par le club de la capitale afin de trouver le milieu de terrain idoine à faire venir cet hiver. Sur le plateau du Canal Football Club, elle a ainsi avoué que les dirigeants parisiens n’étaient pas dans une situation aisée, ce qui explique le manque de piste concrétisée pour le moment.

“Finir le match avec Bernat et Alves au milieu, un message de Tuchel pour sa direction ? Il y a peut-être un message là-dessous mais ça ne sert à rien de recruter pour recruter. Il faut trouver le bon profil. Là, il y a un duo qui fonctionne avec Verratti et Marquinhos. Je pense que l’inquiétude de Tuchel c’est, si un des deux est blessé avant un match important. Trouver quelqu’un qui est meilleur que Verratti et meilleur que Marquinhos, ce n’est pas simple. Marquinhos c’est vraiment concluant, donc il faut trouver un profil meilleur que lui, c’est compliqué”, a lâché Laure Boulleau.

Un vrai manque de prévoyance.

Laure Boulleau n’a pas tort dans son analyse, elle se montre d’ailleurs assez juste. Le but quand on prévoit de faire venir un élément, on cherche avant tout à se renforcer qualitativement. Or, si c’est acheter simplement pour faire le nombre, autant faire confiance à un jeune du centre de formation pour assumer cette tâche, à l’image de Yacine Adli par exemple. Le souci majeur c’est que les dirigeants avaient tout le temps de faire une short-list cohérente. Or, on a l’impression que cela n’a pas vraiment été le cas et qu’ils naviguent plus en eau trouble qu’en eau clair.

Après, nous ne sommes pas dans les coulisses et un mercato est difficilement lisible : entre les réels besoins, les influences et les attentes, sans oublier ce qui est faisable ou non, si l’organisation n’est pas le mot d’ordre rien n’est simple. Il reste la seconde moitié de ce marché des transferts pour faire bouger les choses.

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