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Le Parisien regrette le défaitisme des adversaires du PSG

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Le Parisien regrette le défaitisme des adversaires du PSG, l’OL excusable en CDL

A l’occasion des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, l’Olympique lyonnais ira défier le Paris Saint Germain au Parc des Princes. Un match que l’OL a choisi de délaisser afin de se concentrer pleinement sur la suite du championnat de France de Ligue 1.

En effet, le président lyonnais Jean-Michel Aulas, la mine dépitée, annonçait dimanche dernier, au cours de l’émission Canal Football Club, son intention d’envoyer une équipe bis pour affronter le club de la capitale.

« C’est un combat de boxe, on ne laisse pas un poids coq affronter un poids lourd, il n’a aucune chance de résultat. On sera obligé de faire l’impasse sur la Coupe de la Ligue. Ce ne sera pas possible d’aligner une équipe compétitive, d’autant plus qu’il y a des blessés. »

Minée par les blessures, encore convalescente dans le jeu, l’équipe lyonnaise a également décidé de se passer de deux de ses principales armes offensives : Clément Grenier et Alexandre Lacazette.

Moins prestigieuse que son aînée la Coupe de France et moins rentable financièrement, la Coupe de Ligue tend à être délaissée par de nombreux clubs. S’agissant de Lyon, la situation est davantage compréhensible. Végétant ainsi à la sixième place du championnat, les Gones ont besoin de remporter plusieurs matches afin de recoller aux places qualificatives pour la Ligue des Champions.

Pour Saint-Etienne, cela est beaucoup plus gênant. En effet, au tour précédent, l’entraîneur Christophe Galtier avait décidé de composer une équipe inédite, faite de jeunes issus principalement du centre de formation. Éminemment fataliste un Romain Hamouma déclarait même :

« En y allant avec l’équipe type, on a en pris quatre (4-1, en championnat). Alors autant enovoyer la réserve. »

Cette fébrilité tranche en tout cas avec la sérénité qui habite les joueurs parisiens. Même tributaire d’un calendrier extrêmement chargé, les hommes de Laurent Blanc seront désireux de remporter ce match face à Lyon.

A ce propos, l’équipe lyonnaise n’a pas toujours montré un tel visage, celui d’une équipe défaitiste. Durant les grandes heures du club, les adversaires moins déterminés, alignaient souvent une équipe secondaire face à eux. D’ailleurs, l’ancien latéral lyonnais Jérémy Berthod se soutient clairement avoir vécu ce phénomène.

« Parfois, les adversaires arrivaient résignés et ne mettaient pas leurs meilleurs joueurs. Nous, on respectait tut le monde en se disant qu’une surprise était possible et on essayait de ne pas regarder l’équipe adverse. »

Même amoindrie, les joueurs parisiens devront se méfier de l’équipe de Lyon et cela pour plusieurs raisons. D’abord parce que les Gones disposent d’un nouvel entraîneur, Bruno Genesio et qu’une nouvelle dynamique positive semble avoir été amorcée. Ensuite, parce que le tour précédent a montré que les franciliens avaient quelques difficultés contre une équipe solidement regroupée en défense.

Reste que l’attitude générale de la Ligue 1 face au PSG, qui est de s’avouer vaincu avec le match (voire avant le championnat) est regrettable, comme le soulgne Le Parisien

« Et maintenant, ils rendent les armes sans combattre… La domination parisienne est telle sur le football français que ses adversaires semblent désormais renoncer à leurs – minces – chances de victoires avant même la confrontation. (…)

Les participants au « championnat normal », comme aiment se qualifier les 19 adversaires du PSG en Ligue 1, semblent parfois gâcher leurs chances en s’avouant vaincu d’avance. C’est particulièrement le cas dans les coupes, pour lesquelles certains joueurs parisiens avouent que la motivation est moins naturelle et qui n’est pas la priorité du PSG. »

Paris est favori en Ligue 1, à chaque match et pour le titre, c’est indéniable. Mais sans la volonté de faire tomber le grand, de créer l’exploit, les équipes ne peuvent rien. Alors elles perdent aussi parce qu’elles ont accepté que c’est ce qui devait se passer et sans vraiment essayer d’inverser la tendance.

C’est dommage pour les adversaires et le spectacle, mais aussi un peu pour le PSG, car une victoire dans l’adversité est plus intéressante que face à une équipe résignée.

Reste que les Parisiens doivent faire preuve de sérieux et de motivation pour triompher d’équipes qui n’auront en réalité pas grand-chose à perdre et pourraient décider de se révolter si elles sentent une faible de l’ogre de la capitale.

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