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Pascal Praud "Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ?"

Autour du PSG

Pascal Praud « Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ? »

Depuis hier soir, les réactions sont nombreuses à propos du carton jaune reçu par Edinson Cavani lors de Paris Saint-Germain/Angers (2-0, 15e journée de Ligue 1). Et de nombreux spécialistes ont montré leur désapprobation face à cet avertissement donné parce que l’attaquant parisien a enlevé son maillot après son but afin de montrer son tee-shirt, lequel rendait hommage aux victimes du crash de l’avion de l’équipe Chapecoence. Le journaliste Pascal Praud s ‘est même pris violement à l’arbitre sur le blog Yahoo.

« Il y a les éternels ronds-de cuir, les soumis du système, ceux qui caftaient le nom de leur copain à la maîtresse au CE1, les fayots, les tronches de premier de la classe, les lâches, les forts devant les faibles et les faibles devant les forts. Ils se réfugient derrière le règlement. Ils avancent le code à la main, l’autorité en bandoulière. Ils ne sont responsables de rien. Ils appliquent et c’est tout. Ils vous enverraient au bagne si leur chef le demandait. Ils l’ont fait.

(…) Cavani a marqué. Il a soulevé son maillot et rendu hommage aux victimes du crash aérien qui endeuille le Brésil : les footballeurs de Chapecoense. Qui êtes-vous Monsieur Schneider pour manquer à ce point de psychologie ? Quelle sorte d’homme êtes-vous, un frileux qui a peur qu’on lui fasse une remarque, qu’un supérieur lui reproche de ne pas avoir sorti l’avertissement quand Cavani pleurait des cadavres, morts à des milliers de kilomètres du Parc des princes ? Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ? 

Un jour, vous serez vieux Monsieur Schneider et vous raconterez à vos petits-enfants qu’il fut un temps où vous couriez sur les pelouses, arbitrant les grands footballeurs de l’époque, les Cavani, les Lucas et compagnie. « Un soir, vois-tu, petit, un soir, il y eut un accident d’avion et l’avant-centre star de l’équipe ôta son maillot pour qu’on découvre un tee-shirt. Le joueur s’appelait Cavani, je ne sais plus ce qu’il est devenu mais son tee-shirt honorait la mémoire des disparus. » « C’est beau papy », dira le petit garçon. « Ce jour-là, je lui ai filé un carton jaune. On n’a pas le droit d’enlever son maillot en plein match. »

Le petit garçon ne dira rien sans doute. Il aura honte. Comme moi ce matin. Honte pour vous. »

Un article d’une violence particulière, probablement un peu trop. L’arbitre aurait pu certainement faire autrement. Mais en même temps il n’a fait qu’appliquer la règle. Et c’est aussi son rôle de veiller à ce que cette dernière soit respectée. Ce qu’il a fait, peut-être bêtement. Mais faire exception c’est aussi ouvrir la porte aux débats, protestations et débordements.

Si l’on veut éviter ce genre de triste moment où un hommage est sanctionné, il faut que la règle soit changée. Cela éviterait aux arbitres ce genre de situation où ils sont entre le choix de punir « betement » , ou d’être probablement tout aussi « bêtement » puni. N’oublions pas que les arbitres sont jugés à chaque matchn, notamment sur le fait de bien faire respecter le règlement.

 

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