Petit « il faut se reconstruire en tant qu’homme avant d’être performant en tant que joueur

Emmanuel Petit, ancien international français aujourd’hui consultant sportif, a réagi à la défaite du Paris Saint-germain face au FC Barcelone mercredi en 8e de finale de Ligue des Champions. Plutôt que le match, il a évoqué la gestion de l’après-échec (cuisant) pour les joueurs. Quelque chose de difficile tant les joueurs peuvent être touchés après par une telle déception.

« Le problème c’est après. C’est dans la tradition française, il faut guillotiner des têtes, chercher des responsables. C’est le danger à ne pas répéter. Il faut garder l’unité. Si j’ai un conseil à donner aux joueurs, c’est arrêter de communiquer sur les réseaux sociaux pendant un certain temps et soyez hermétiques à la presse.

C’est l’entourage qui va aider. C’est essentiel cet élément. Tu en as besoin, c’est très dur comme mentalement. T’as vraiment l’impression d’être une merde, t’as honte, tu n’as même pas envie de sortir de chez toi. Et même les enfants peuvent prendre cher.

Il y a plus grave dans la vie bien sûr, ils vont passer outre. Mais pour le moment il faut se reconstruire en tant qu’homme avant d’être performant en tant que joueur. Là, le traumatisme il est humain, cela touche la personne. Il faut une cohésion au sein du club. Il y a une fin de saison à jouer, des matchs importants. Il faut gagner le championnat et les deux coupes.

Puis les Qataris s’asseiront autour d’une table en fin de saison pour analyser à froid ce qui s’est passé hier pour tirer les conclusions qui s’imposent. Il y a des joueurs qui arrivent en fin de cycle. Comme Motta, Silva, même si je l’aime bien, il flanche souvent dans les grands matchs. C’est un problème pour un capitaine, qui doit rassurer ses coéquipiers.« , a-t-il affirmé sur RMC.

Clairement, les joueurs parisiens peuvent avoir du mal à se remettre d’une telle soirée. Ils sont passés à côté d’une qualification en quart de finale de Champions League qui leur tendait les bras. Un objectif qui s’envole alors qu’ils ont pu y croire. Et ils sont les principaux fautifs de cet échec.

Ce qu’ils doivent bien savoir, avoir en tête et la presse est là pour le rappeler. Petit a sans doute raison, il est préférable de s’isoler un peu des journalistes. Il y aura plus de bien à retirer de l’entourage (normalement en tout cas) et du travail avec le groupe. En tout cas, il va falloir que le PSG relève vite la tête. Une défaite ce dimanche à Lorient (29e journée de Ligue 1) ferait très mal.

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