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Pascal Praud "Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ?"

Autour du PSG

Praud: Pastore « grand perdant », un « PSG plus fort qu’en 2014-2015 » mais toujours « un ton en dessous de Barcelone »

Après la victoire à Malmö hier soir (0-5) en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain sait qu’il terminera 2e de sa poule. La faute à un Real Madrid vainqueur à Donetsk (3-4). Pascal Praud, journaliste sportif, fait le bilan des premiers matchs de compétitions des Parisiens et essaie d’évaluer leurs chances d’aller loin en Europe. Ce qui pourrait dépendre du tirage, durant lequel Paris peut tomber sur le Bayern Munich ou le FC Barcelone, premiers de leurs poules respectives.

« Paris sera deuxième et tremblera jusqu’au tirage au sort des 1/8e de finale le 14 décembre. Les premiers de chaque groupe sont protégés. Paris ne le sera pas. Barcelone ou le Bayern Munich viendront-ils dans la capitale en février ? De quoi regretter les occasions perdues du Stade Santiago Bernarbeu le 3 novembre.

Soyons clairs : le PSG est plus fort que la saison dernière. L’équipe dégage une maîtrise, une sérénité qu’elle ne possédait pas l’an passé. Elle est plus efficace et elle joue mieux. Après un début de saison durant lequel il a fallu ajuster des réglages (je pense au match à domicile contre Bordeaux ou au déplacement à Nantes), Paris est monté tranquillement en puissance. Il  existe une force collective et chacun semble concentré par l’objectif de chaque sortie : gagner.

Au fil des matchs, à l’image de la victoire contre Malmö, Kevin Trapp est devenu déterminant. Thiago Silva domine son sujet. Thiago Motta est indispensable. Blaise Matuidi a allumé son V8. Angel Di Maria trouve ses repères et marques des buts. Au fond, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles si Edinson Cavani cadrait parfois mieux et si Javier Pastore n’avait pas perdu sa place. Il est le grand perdant de cet automne. Le PSG gagne et joue bien sans lui. Le voir sur la touche est un déchirement. Mais qui sortir ?

Soyons clairs : le PSG est plus fort qu’en 2014/2015 mais il reste un ton en dessous Barcelone. La démonstration que j’ai vue samedi des Catalans à Madrid ne laisse aucun doute. Sur une confrontation aller-retour, les chances de Paris seront minces. C’est le triste enseignement de ce mercredi flamboyant : le 14 décembre, il faudra avoir une sacrée veine au tirage. »

Le PSG est plus fort que la saison dernière, cela semble assez clair. Les Parisiens ne sont presque jamais mis en difficulté en Ligue 1, même en faisant tourner. En Champions League, ils ont montré de belles choses mais ont manqué d’efficacité face au Real. Ce qui peut coûter cher car cette 2e place risque d’attirer un très gros morceau en 8e de finale.

Reste que les hommes de Laurent Blanc sont capables de battre n’importe qui, compte tenu du talent qu’il y a dans l’équipe, la cohésion que l’on peut voir. Mais face au Barça et le Bayern, il faudra des matchs parfaits et un peu de chance. Ce n’est pas impossible, mais terriblement compliqué. Il faudra être efficace, c’est certain. Une chose qui est à portée des joueurs du PSG, ils l’ont montré, hier notamment. Sauf un, Edinson Cavani.

Le buteur uruguayen est capable de superbes finitions, notamment de la tête. Mais aussi de grosses erreurs devant. Quelques unes contre le Real, encore hier à Malmö. Même en Ligue 1 il semble par moment trop limité pour s’imposer. Il fonctionne par cycles. Il est actuellement dans une mauvaise passe, mais retrouvera le chemin du but bientôt, sans aucun doute. Avant, certainement, une nouvelle période de moins bien. Le problème étant de savoir quand elle va tomber.

Si cela arrive en Ligue des Champions, la qualification contre les plus grands sera très compromises, car le manque d’efficacité ne rentre pas dans la définition du match parfait. S’il y a bien un joueur qui pourrait sortir du 11 titulaire en ce moment, c’est Cavani. Le génie technique de Pastore contrasterait fortement avec les maladresses du Matador. 

Mais ces joueurs ne remplissent pas le même rôle. Cavani fait plus d’appels, défend avec plus d’intensité, et est là pour finir les actions. Pastore est un créateur. Et il peut défendre, certes, mais pas avec les mêmes sprints jusque dans sa défense. L’Argentin a pu remarquer que l’équipe tournait bien même sans lui, que Rabiot a fait des très bons matchs. On a envie qu’il soit titulaire, mais comme le dit Praud, il est difficile de sortir un joueur actuellement.

En tout cas le PSG aura certainement besoin de lui et il ne doit rien lâcher. Face à de belles prestations, il doit éblouir, et on sait qu’il en est capable. Dans les grands matchs européens, sa vista, sa technique et sa vision pourraient faire la différence.

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