Restez connectés avec nous

Autour du PSG

Le PSG a peut-être trouvé une meilleure formule sans Thiago Motta

Cette semaine, le Paris Saint Germain recevait Anderlecht en Ligue des Champions, pour une nouvelle victoire sur un score fleuve. Mais si les matchs précédents avaient laissé un goût d’inachevé, cette victoire est certainement le match le plus abouti de la saison parisienne.

En l’absence de Thiago Motta, blessé, Unai Emery était forcé de modifier sa composition, permettant à Julian Draxler d’intégrer le 11 titulaire et faisant reculer Adrien Rabiot au poste de sentinelle, comme contre Nice quelques jours plus tôt (déjà un beau succès). Cette formule  a rééquilibré le jeu parisien Des combinaisons, des séquences de transmission de balle à vitesse élevée, des milieux présents à la fois en défense et en attaque… La liste est longue, mais le constat est limpide : l’absence de Motta est loin d’handicaper l’équipe. Après avoir tant donné pour le PSG, il serait temps de lui montrer du respect et de ne plus lui imposer un poste qu’il n’est plus capable de tenir en tant que titulaire régulièrement et à haute intensité.

Le milieu Rabiot-Verratti-Draxler a été aligné lors des victoires les plus « éclatantes » du PSG cette saison: face à Bordeaux, face à Nice et donc face à Anderlecht. On peut penser à celle contre Toulouse, mais elle a beaucoup tenu sur le show Neymar et un peu de passivité touloysain.

Marco Verratti, comme ressuscité, s’est même offert l’ouverture du score au terme d’une superbe action.  Adrien Rabiot n’a pas rechigné à tenir le poste de sentinelle, bien relayé par Julian Draxler et Marco Verratti. Une réussite en tout point, qui ouvre en plus des perspectives intéressantes à l’approche des matchs couperets.

Plus de variété dans le jeu.

En effet, Julian Draxler apporte de la vitesse, de la technique, du dribble et est également capable de se transformer en buteur (comme face à Bordeaux, d’une superbe reprise de volée). Ainsi, le milieu parisien serait composé d’un « passeur pur » avec Verratti, d’une sentinelle élégante, technique et rapide avec Rabiot. Ces 2 premiers pouvant alterner un peu dans le placement dans la possession de balle afin de déstabiliser l’adversaire. Ce qui est moins possible avec Motta, laissant le PSG dans un schéma plus prévisible. Enfin, il y a le milieu « box to box » avec Draxler, capable de faire le lien vers l’attaque, sans oublier les efforts défensifs (il montre d’ailleurs une certaine capacité aux interceptions.

Le changement ne s’arrête pas là. Giovani Lo Celso prouve à chaque entrée qu’il peut également apporter quelque chose, pour l’instant en tant que remplaçant. A l’instar d’un Pastore au début de son expérience parisienne, l’argentin possède une élégance et une finesse rares à cet âge. Capable du bon dribble ou de la passe parfaite à chaque instant, il déborde d’envie. L’indisponibilité de Motta lui profite également, puisqu’elle fait de lui le « 12ème homme ». Il pourrait aussi être titularisé dans le rôle de Draxler pour tourner (ou concurrencer), s’il ne rechigne pas à faire les efforts défensifs qui vont avec ce poste.

Avant que Motta soit à 100%, ce nouveau trident du milieu parisien aura encore l’occasion de se mettre en évidence. Au point de convaincre Emery de le maintenir après le rétablissement de Motta ? Cela vaut sans doute le coup d’essayer. Il sera d’ailleurs intéressant de voir si Draxler est replacé en attaque en l’absence de Neymar et Di Maria demain à Angers.

 

Publicités
Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :

     

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Autour du PSG